Moïse disait au peuple d’Israël :
« Aujourd’hui le Seigneur ton Dieu te commande
de mettre en pratique ces décrets et ces ordonnances.
Tu veilleras à les pratiquer
de tout ton cœur et de toute ton âme.
Aujourd’hui tu as obtenu du Seigneur cette déclaration :
lui sera ton Dieu ;
toi, tu suivras ses chemins,
tu garderas ses décrets, ses commandements et ses ordonnances,
tu écouteras sa voix.
Aujourd’hui le Seigneur a obtenu de toi cette déclaration :
tu seras son peuple, son domaine particulier,
comme il te l’a dit,
tu devras garder tous ses commandements.
Il te fera dépasser en prestige, renommée et gloire
toutes les nations qu’il a faites,
et tu seras un peuple consacré au Seigneur ton Dieu,
comme il l’a dit. »
Heureux les hommes intègres dans leurs voies
qui marchent suivant la loi du Seigneur !
Heureux ceux qui gardent ses exigences,
ils le cherchent de tout cœur !
Toi, tu promulgues des préceptes
à observer entièrement.
Puissent mes voies s’affermir
à observer tes commandements !
D’un cœur droit, je pourrai te rendre grâce,
instruit de tes justes décisions.
Tes commandements, je les observe :
ne m’abandonne pas entièrement.
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Vous avez appris qu’il a été dit :
Tu aimeras ton prochain
et tu haïras ton ennemi.
Eh bien ! moi, je vous dis :
Aimez vos ennemis,
et priez pour ceux qui vous persécutent,
afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ;
car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons,
il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.
En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment,
quelle récompense méritez-vous ?
Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
Et si vous ne saluez que vos frères,
que faites-vous d’extraordinaire ?
Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
Vous donc, vous serez parfaits
comme votre Père céleste est parfait. »
Hier, Jésus avait donné son interprétation du commandement sur le meurtre. Dans le même discours, Jésus inverse la pente naturelle de l’homme qui nous conduit à rendre le bien pour le bien et le mal pour le mal. Le disciple de Jésus est celui qui, comme Jésus et avec lui, non seulement rend le bien pour le bien, mais aussi le bien pour le mal. Le chrétien est invité à désamorcer toute forme de violence : aucun mal, aucune inimitié, aucune parole mauvaise ne peut se justifier devant Dieu. Nous pourrions répondre que c’est chose impossible, ce à quoi Jésus nous répondrait sans doute : « pour les hommes, c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible ». Si le commandement d’amour que Jésus nous adresse dépasse nos capacités, demandons au Seigneur de venir transformer notre cœur et de venir aimer en nous et à travers nous notre prochain.
R. Que ta parole éclaire mes pas ;
Je te suivrai, Seigneur, car tu es le chemin
Fais-moi connaître tes volontés ;
En toi j’ai mis ma foi, je marche dans tes voies.
1. D’un grand espoir j’espérais le Seigneur.
Il s’est penché pour entendre mon cri.
Il m’a tiré de l’horreur de la boue,
Il m’a fait reprendre pied sur le roc.
2. Mieux vaut s’appuyer sur Dieu, le Seigneur,
Que de compter sur des hommes puissants.
Que pourrait donc un homme contre moi ?
Je ne crains pas car Dieu est avec moi !
3. Dans ma bouche il a mis un chant nouveau,
Un chant de louange pour notre Dieu.
Heureux est l’homme qui se fie en lui
Et ne va pas du côté des violents.
4. Je te rends grâce, tu m’as exaucé,
Je te louerai dans la grande assemblée.
J’ai dit ton amour et ta vérité,
Je n’ai pas caché ta fidélité.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (C. Blanchard / A. Zwitter)
© 2016, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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