Édition du

mardi 02 novembre 2021

Première lecture

« Comme une offrande parfaite, il les accueille »
Sg 3, 1-6.9
Lecture du livre de la Sagesse

Les âmes des justes sont dans la main de Dieu ;
aucun tourment n’a de prise sur eux.
Aux yeux de l’insensé, ils ont paru mourir ;
leur départ est compris comme un malheur,
et leur éloignement, comme une fin :
mais ils sont dans la paix.
Au regard des hommes, ils ont subi un châtiment,
mais l’espérance de l’immortalité les comblait.
Après de faibles peines,
de grands bienfaits les attendent,
car Dieu les a mis à l’épreuve
et trouvés dignes de lui.
Comme l’or au creuset, il les a éprouvés ;
comme une offrande parfaite, il les accueille.
Au temps de sa visite, ils resplendiront :
comme l’étincelle qui court sur la paille, ils avancent.
Ils jugeront les nations, ils auront pouvoir sur les peuples,
et le Seigneur régnera sur eux pour les siècles.
Qui met en lui sa foi comprendra la vérité ;
ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de lui.
Pour ses amis, grâce et miséricorde :
il visitera ses élus.

Psaume

26 (27), 1, 4, 7-9a, 13-14
R/ J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants.

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?

J’ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie,
pour admirer le Seigneur dans sa beauté
et m’attacher à son temple.

Écoute, Seigneur, je t’appelle !
Pitié ! Réponds-moi !
Mon cœur m’a redit ta parole :
« Cherchez ma face. »
C’est ta face, Seigneur, que je cherche :
ne me cache pas ta face.

Mais j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »

Deuxième lecture

« La mort a été engloutie dans la victoire »
1 Co 15, 51-57
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

Frères,
c’est un mystère que je vous annonce :
nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons transformés,
et cela en un instant, en un clin d’œil,
quand, à la fin, la trompette retentira.
Car elle retentira, et les morts ressusciteront, impérissables,
et nous, nous serons transformés.
Il faut en effet que cet être périssable que nous sommes
revête ce qui est impérissable ;
il faut que cet être mortel revête l’immortalité.
Et quand cet être périssable
aura revêtu ce qui est impérissable,
quand cet être mortel
aura revêtu l’immortalité,
alors se réalisera la parole de l’Écriture :
La mort a été engloutie dans la victoire.
Ô Mort, où est ta victoire ?
Ô Mort, où est-il, ton aiguillon ?
L’aiguillon de la mort,
c’est le péché ;
ce qui donne force au péché,
c’est la Loi.
Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire
par notre Seigneur Jésus Christ.

Évangile

Alléluia. Alléluia. Moi, je suis la résurrection et la vie, dit le Seigneur. Celui qui croit en moi ne mourra jamais. Alléluia.
Mt 25, 31-46
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire,
et tous les anges avec lui,
alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ;
il séparera les hommes les uns des autres,
comme le berger sépare les brebis des boucs :
il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite :
‘Venez, les bénis de mon Père,
recevez en héritage le Royaume
préparé pour vous depuis la fondation du monde.
Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ;
j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
j’étais nu, et vous m’avez habillé ;
j’étais malade, et vous m’avez visité ;
j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !’
Alors les justes lui répondront :
‘Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu…?
tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ?
tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?
tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ?
tu étais nu, et nous t’avons habillé ?
tu étais malade ou en prison…
Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?’
Et le Roi leur répondra :
‘Amen, je vous le dis :
chaque fois que vous l’avez fait
à l’un de ces plus petits de mes frères,
c’est à moi que vous l’avez fait.’

Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche :
‘Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits,
dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.
Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ;
j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ;
j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ;
j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.’
Alors ils répondront, eux aussi :
‘Seigneur, quand t’avons-nous vu
avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison,
sans nous mettre à ton service ?’
Il leur répondra :
‘Amen, je vous le dis :
chaque fois que vous ne l’avez pas fait
à l’un de ces plus petits,
c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.’

Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel,
et les justes, à la vie éternelle. »

Méditation

On pourrait avoir l’impression d’un contraste entre la fête de la Toussaint que nous avons célébrée hier et la commémoration des fidèles défunts que nous vivons aujourd’hui. N’est-ce pas un mauvais ascenseur émotionnel qui nous fait passer de la joie du ciel hier au rappel de notre condition mortelle aujourd’hui ? Pourtant ces deux célébrations sont bien complémentaires. L’une et l’autre ouvrent notre monde et notre regard. Au-delà de ce que nous voyons il y a le Royaume des Cieux dans lequel nous vivons déjà sans le voir. Au-delà de notre vie, il y a la vie en Dieu qui nous est promise, que d’autres ont parcourue avant nous et, pour certains, auprès de nous. Regarder le ciel, prier pour nos défunts, sont deux aspects complémentaires qui viennent donner du sens et du poids à notre vie actuelle. Ce que nous vivons aujourd’hui, en particulier dans les œuvres de miséricorde très concrètes que nous pouvons réaliser, a un vrai poids d’éternité. Prier pour les défunts est un puissant soutien pour ceux qui nous ont précédés et un bon stimulant pour nous qui les suivons.

Méditation par le Père Alain de Boudemange

Chant du jour

Sous ton voile de tendresse

1. Sous ton voile de tendresse,
Nous nous réfugions.
Prends-nous dans ton cœur de mère
Où nous revivrons.
Marie, mère du Sauveur, nous te bénissons.

R. Marie notre mère, garde-nous dans la paix.
Refuge des pécheurs, protège tes enfants.

2. Quand nous sommes dans l´épreuve,
Viens nous visiter.
De tous les dangers du monde,
Viens nous délivrer.
Marie, mère du Sauveur, prends-nous en pitié.

3. Marie, vierge immaculée,
Apprends-nous à prier.
Que demeurent dans nos cœurs,
Le silence et la paix.
Marie, mère du Sauveur, veille à nos côtés.

Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (C. Blanchard)


© 2007, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris

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