En ces jours-là,
Moïse vint rapporter au peuple
toutes les paroles du Seigneur et toutes ses ordonnances.
Tout le peuple répondit d’une seule voix :
« Toutes ces paroles que le Seigneur a dites,
nous les mettrons en pratique. »
Moïse écrivit toutes les paroles du Seigneur.
Il se leva de bon matin et il bâtit un autel au pied de la montagne,
et il dressa douze pierres pour les douze tribus d’Israël.
Puis il chargea quelques jeunes garçons parmi les fils d’Israël
d’offrir des holocaustes,
et d’immoler au Seigneur des taureaux en sacrifice de paix.
Moïse prit la moitié du sang et le mit dans des coupes ;
puis il aspergea l’autel avec le reste du sang.
Il prit le livre de l’Alliance et en fit la lecture au peuple.
Celui-ci répondit :
« Tout ce que le Seigneur a dit,
nous le mettrons en pratique, nous y obéirons. »
Moïse prit le sang, en aspergea le peuple, et dit :
« Voici le sang de l’Alliance
que, sur la base de toutes ces paroles,
le Seigneur a conclue avec vous. »
Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu’il m’a fait ?
J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?
Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.
Frères,
le Christ est venu, grand prêtre des biens à venir.
Par la tente plus grande et plus parfaite,
celle qui n’est pas œuvre de mains humaines
et n’appartient pas à cette création,
il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire,
en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux,
mais son propre sang.
De cette manière, il a obtenu une libération définitive.
S’il est vrai qu’une simple aspersion
avec le sang de boucs et de taureaux, et de la cendre de génisse,
sanctifie ceux qui sont souillés,
leur rendant la pureté de la chair,
le sang du Christ fait bien davantage,
car le Christ, poussé par l’Esprit éternel,
s’est offert lui-même à Dieu
comme une victime sans défaut ;
son sang purifiera donc notre conscience
des actes qui mènent à la mort,
pour que nous puissions rendre un culte au Dieu vivant.
Voilà pourquoi il est le médiateur d’une alliance nouvelle,
d’un testament nouveau :
puisque sa mort a permis le rachat des transgressions
commises sous le premier Testament,
ceux qui sont appelés
peuvent recevoir l’héritage éternel jadis promis.
Le premier jour de la fête des pains sans levain,
où l’on immolait l’agneau pascal,
les disciples de Jésus lui disent :
« Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs
pour que tu manges la Pâque ? »
Il envoie deux de ses disciples en leur disant :
« Allez à la ville ;
un homme portant une cruche d’eau
viendra à votre rencontre.
Suivez-le,
et là où il entrera, dites au propriétaire :
“Le Maître te fait dire :
Où est la salle
où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
Il vous indiquera, à l’étage,
une grande pièce aménagée et prête pour un repas.
Faites-y pour nous les préparatifs. »
Les disciples partirent, allèrent à la ville ;
ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit,
et ils préparèrent la Pâque.
Pendant le repas,
Jésus, ayant pris du pain
et prononcé la bénédiction,
le rompit, le leur donna,
et dit :
« Prenez, ceci est mon corps. »
Puis, ayant pris une coupe
et ayant rendu grâce,
il la leur donna,
et ils en burent tous.
Et il leur dit :
« Ceci est mon sang,
le sang de l’Alliance,
versé pour la multitude.
Amen, je vous le dis :
je ne boirai plus du fruit de la vigne,
jusqu’au jour où je le boirai, nouveau,
dans le royaume de Dieu. »
Après avoir chanté les psaumes,
ils partirent pour le mont des Oliviers.
La fête du Saint Sacrement, aujourd’hui, nous reconduit à l’origine du mystère de l’Eucharistie : Jésus se donne à ses disciples dans son corps et son sang, il anticipe déjà le don de lui-même qu’il fera le lendemain en mourant sur la Croix. Nous entendons dans cet évangile le très grand soin que Jésus met dans la préparation de ce repas. Il envoie ses disciples faire les préparatifs dans un lieu adapté. Il donne des instructions précises, dans un scénario millimétré. Ce n’est certainement pas pour se mettre en valeur, mais Jésus veut que le don qu’il fait soit accueilli et compris par ses disciples. Nous-mêmes, aujourd’hui, nous recevons, dimanche après dimanche, jour après jour, ce don que Jésus nous fait de lui-même. En ce jour de fête, nous pouvons demander cette grâce d’être renouvelés dans notre amour de l’Eucharistie et de l’accueillir dans un cœur et une vie aussi bien préparés que le dernier repas de Jésus a pu l’être.
R. Voici le corps et le sang du Seigneur
La coupe du Salut et le pain de la Vie.
Dieu immortel se donne en nourriture
Pour que nous ayons la vie éternelle.
1. Au moment de passer vers le Père
Le Seigneur prit du pain et du vin
Pour que soit accompli le mystère
Qui apaise à jamais notre faim.
2. Dieu se livre lui-même en partage
Par amour pour son peuple affamé.
Il nous comble de son héritage
Afin que nous soyons rassasiés.
3. C´est la foi qui nous fait reconnaître
Dans ce pain et ce vin consacrés,
La présence de Dieu notre Maître,
Le Seigneur Jésus ressuscité.
4. Que nos langues sans cesse proclament
La merveille que Dieu fait pour nous.
Aujourd´hui il allume une flamme,
Afin que nous l´aimions jusqu´au bout.
Paroles et musique : M. Dannaud
© 2000, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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