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Edition du

27/11/2022

Médaille miraculeuse

Peu de temps après son entrée au couvent des Filles de la Charité rue du Bac à Paris, le 18 juillet 1830, vers 23h30, sœur Catherine Labouré a une vision de la Sainte Vierge : « Mon enfant, le bon Dieu veut vous charger d’une mission. »

Catherine en parle immédiatement à son père spirituel mais celui-ci ne la croit pas.

Quatre mois plus tard, le 27 novembre, sœur Catherine a une nouvelle vision : la Vierge apparaît avec des rayons qui sortent de ses mains. Elle entend aussi une voix qui lui explique : « Ces rayons sont le symbole des grâces que Marie obtient aux hommes. »

Autour de la vision, elle lit en caractères d’or l’invocation : « O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. » La voix continue : « Il faut faire frapper une médaille sur ce modèle… »

Obéissante, sœur Catherine parle de cette apparition à son directeur, Mr Aladel. De nouveau, celui-ci se montre sceptique au point que, lorsque Marie apparaît une dernière fois à Catherine en décembre, elle ne lui en parle pas. Jusqu’à la fin de sa vie, elle n’en parlera plus. Personne ne saura son secret.

En février 1832, une terrible épidémie de choléra éclate à Paris. Il y a plus de 20.000 morts. Mr Aladel se souvient des promesses de Marie à sœur Catherine. Il va voir l’archevêque de Paris et obtient la production de la médaille. On en frappe 2.000 pour commencer. Les guérisons, les protections se multiplient. C’est un raz-de-marée. Le peuple de Paris appelle la médaille « miraculeuse ».

La médaille est produite en grande quantité. À la mort de Catherine Labouré en 1876, on estime à plus d’un milliard le nombre des médailles qui circulent dans le monde.

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