Edith Stein est née à Breslau le 12 octobre 1891 dans une famille juive très pratiquante.
À 17 ans, Edith découvre la philosophie. Elle part à Göttingen où elle fréquente la Société de philosophie qui rassemble les principaux membres de la phénoménologie naissante dont Edmund Husserl.
Au début de la guerre de 14-18, Edith est infirmière en Autriche dans un hôpital militaire. En en 1916, elle réussit son doctorat en philosophie et devient la collaboratrice d’Edmund Husserl.
Edith cherche la vérité. Différents événements l’amènent à la foi chrétienne, le dernier étant la lecture du Livre de la vie de Thérèse d’Avila. Elle est baptisée le 1er janvier 1922. Elle enseigne pendant 9 ans à Spire avant d’entrer au Carmel de Cologne où elle prend le nom de sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix. Elle continue son travail intellectuel qui lui donne de publier deux chefs d’œuvre : L’Être fini et l’Être éternel et La science de la croix.
En 1938, sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix est transférée dans le carmel d’Echt aux Pays Bas. Lorsque les évêques hollandais publient une lettre pastorale pour condamner les actes antisémites de l’occupant nazi, les représailles ne se font pas attendre : 1.200 juifs de religion catholique sont arrêtés. Parmi eux, Edith et sa sœur Rosa sont emprisonnées le 2 août 1942. Le 7 août, elles sont est transférées à Auschwitz où elles meurent dans une chambre à gaz le 9 août. Sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix meurt en membre du peuple juif et en chrétienne, solidaire de son peuple et unie au Christ sur la croix.
Elle a été canonisée par saint Jean-Paul II en 1998 et déclarée co-patronne de l’Europe, et patronne des juifs convertis.