Méditation : Force de vie

Seigneur, merci d’être attentif à tout ce dont j’ai besoin et à tout ce qui m’arrive !

Je sais que tu es avec moi pour m’aider à faire face à toutes les situations, aux jours de joie comme aux jours de peine. Donne-moi d’accueillir la vie dans toute sa vitalité et sa richesse pour pouvoir prier comme Mère Térésa en disant :

La vie est beauté, admire-la.
La vie est félicité, profites-en.
La vie est un rêve, réalise-le.
La vie est un défi, relève-le.
La vie et un devoir, fais-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, soigne-la bien.

La vie est une aventure, ose-la.
La vie est bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends-la.

Perle de leur mission – Force de vie

Cette semaine, pour nous faire perdre encore nos repères, les nuits furent aussi animées que les journées. Des chants, du balafon et du tambour, et nos chères grands-mères du village qui ont prié tout la nuit jusqu’au petit matin à 5 h, sans interruption. Nous sommes en grande admiration devant ces femmes. Une force de vie incroyable et sûrement une des plus belles images qui nous restera du pays.
Des femmes toujours debout, qu’il vente, pleuve, aveuglées souvent par le temps qui passe, elles sont là aux champs pour travailler, nourrir toutes ces petites bouches qui font leur belle descendance. […]
Dans leur grande robe Kaba aux couleurs et aux formes multiples, un foulard noué sur la tête.
Pour la plupart pieds nus dans cette terre rouge magnifique, le dos courbé à la perpendiculaire, elles bêchent, défrichent, sèment, récoltent. Tout leur cœur y est. Dans les églises, on y retrouve aussi leur grand cœur, ce sont elles que nous remarquons. Pas une journée ne commence sans leur chapelet. Elles sont les premières à danser pour les jours de fête et de joie. Les premières à pousser ce cri de joie si contagieux. Les premières à faire virevolter leurs chevilles si fines et en même temps encore si solides, accompagnées d’un déhanché à en faire beaucoup de jaloux. Leurs sourires qui ne s’arrêtent plus, leurs regards sages, durs et aimant profondément la vie. Ce regard qui nous laisse deviner qu’elles ont lutté avec cette vie, elle l’on acceptée et elle la loue. Chaque matin quand elles se réveillent, elles savent savourer encore cette vie qui est toujours là. Grand-mère, comment vas-tu ? « Bien, regarde, puisque je suis là, je vis, non ? »