Saint Augustin (354-430) et les pères de l’Église
Les pères méditent sur la blessure du côté transpercé de Jésus et y lisent tout le rassemblement des écritures mais aussi toute la richesse dont nous vivons, particulièrement par les sacrements. Ainsi, saint Augustin écrit : « La porte que l’arche reçut sur le côté, c’est assurément la blessure qu’ouvrit la lance dans le côté du Crucifié : par là, en vérité, entrent ceux qui viennent à lui, car de là découlèrent les sacrements par lesquels les croyants sont initiés » (Saint Augustin, De la cité de Dieu, 15, 26, 1).
Avec Saint André de Crète redisons à Dieu notre reconnaissance :« Quand Moïse ton serviteur frappa le rocher de son bâton, il préfigura ton côté vivifiant où nous puisons, Ô Sauveur, la nourriture de la vie ! »