Saint Bernard (1090-1153)
Saint Bernard nous fait méditer sur le Cœur de Jésus et développe particulièrement la dimension sponsale. Jésus est ce bien-aimé transpercé, avant même sa blessure physique, par son amour pour l’Église, sa bien-aimée. Il nous replonge dans une lecture mystique du cantique des cantiques et nous laisse cette belle prière :
« … Allons, mes frères, allons dans cet aimable Cœur pour n’en sortir jamais. Mon Dieu, si l’on ressent tant de consolation au seul souvenir de ce Sacré-Cœur, que sera-ce de L’aimer avec tendresse ? Que sera-ce d’y entrer et d’y demeurer toujours ?
Attirez-moi tout-à-fait dans votre Cœur, ô mon aimable Jésus ! Ouvrez-Le moi ce Cœur qui a pour moi tant d’attraits ; mais quoi ! Ce sein ouvert ne m’en ouvre-t-il pas l’entrée, et la plaie même de ce sacré Cœur ne m’invite-t-elle pas à y entrer ? Ainsi soit-il. »