Consolation
À la radio l’autre jour, une discussion au sujet des difficultés des personnes SDF à récupérer des pièces de monnaie car les gens en ont de plus en plus rarement sur eux. Qui d’entre nous n’a jamais été dans ce cas-là d’ailleurs ? Malgré tout, il ressortait qu’à Paris en tout cas, ça n’était pas tant la faim qui faisait le plus souffrir, que la solitude.
Solitude de ces personnes qui sont devant nos commerces, au milieu de nos stations de métro ou sur nos places, à la vue de tout le monde et que pourtant nous remarquons si rarement. Solitude de certains collègues qui se retrouvent seuls à la cantine jour après jour ou n’y descendent même plus. Solitude des personnes âgées, enfermées en EHPAD ou isolées chez elles. Solitude des célibataires, des divorcés, des veufs, dans des grandes villes si anonymes. Solitude dans l’épreuve. Notre société ressemble parfois à un royaume de solitude et peut-être en souffres-tu.
Alors, que faire ? Croyant ou non-croyant dans la Bible Dieu te dit : « C’est moi, c’est moi qui vous console ». Tu peux choisir de laisser Dieu te donner la consolation dont tu as besoin. Mais Dieu ne veut pas uniquement te consoler, il veut te permettre à ton tour de goûter à la joie de faire du bien autour de toi et de partager cet amour. Oui, tu as en toi le pouvoir de consoler ceux qui t’entourent. Tu as la possibilité d’ouvrir tes yeux pour regarder cette solitude et choisir une personne à consoler, tu as des oreilles que tu peux rendre attentives au cri de sa souffrance, tu as des mains qui peuvent prodiguer un geste de tendresse… Même lorsque tu souffres, tu peux être vecteur de consolation. Alors chiche, voici une proposition de trois petits pas pour qu’à l’approche de Noël, règne la consolation :
– Accueillir la consolation de Dieu : qui que tu sois, Il te connaît et veut t’apporter la douceur et la consolation dont tu manques tant. Ose lui demander.
– Vivre de la consolation : prendre le temps de t’offrir un moment qui te fait du bien cette semaine. Cela peut être tout simple : écouter un morceau de musique, acheter une pâtisserie, appeler un ami, te balader en forêt, prendre le temps de lire… Tu mérites de t’offrir des instants de douceur !
– Répandre la consolation : choisir 1 personne qui en a bien besoin et décider de passer un petit moment avec elle cette semaine.
Belle semaine, à consoler et te laisser consoler par Dieu !
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« Quand je me regarde, je me désole ; quand je me compare, je me console. »
Proverbe québécois