Léon Ier est né en Italie entre 390 et 400. Il est archidiacre à Rome sous le pontificat de Célestin Ier (422-423), puis sous le pontificat de Sixte III (432-440) auquel il succède le 29 septembre 440. Il va régner 21 ans et mériter, par son œuvre gigantesque, le nom de Léon le Grand.
C’est un pape de paix. Il obtient qu’Attila épargne Rome en 452. Il négocie aussi avec Genséric, les chef des Vandales, mais avec moins de succès.
Il se bat contre les hérésies de son temps. Il écrit la fameuse lettre Tome à Flavien adressée au patriarche de Constantinople où il défend l’unicité de la personne du Christ subsistant en deux natures distinctes. Il obtient que le concile de Chalcédoine en 451 proclame que le Christ est vrai Dieu et vrai homme, une seule personne et deux natures, sans confusion ni séparation.
Léon le Grand a aussi une grande conscience d’être le successeur de l’apôtre Pierre, chargé de veiller sur la communion de l’Église tout entière.
On dit de Léon le Grand que l’humanité, la douceur et la charité ont été ses principales vertus. Il a été un apôtre de la beauté de l’Incarnation du Fils de Dieu, ce qui lui a valu le titre de Docteur de l’Incarnation. Il est mort le 10 novembre 461 à Rome.