Le 20 octobre, on fête Mater Admirabilis, une image de la sainte Vierge peinte « a fresco » dans un corridor du couvent de la Trinité des Monts à Rome.
En 1844, Pauline Perdreau, jeune postulante chez les sœurs du Sacré Cœur, a peint une fresque représentant la Vierge à l’âge de 12 ans, avec lys blanc, filant la quenouille dans le temple. Or une fresque se fait dans des tons foncés qui ne prennent leur véritable couleur et leur luminosité qu’après une vingtaine de jours de séchage. Ceux qui ont vu l’œuvre inachevée ont été épouvantés par sa laideur. Pourtant, Pauline Perdreau a eu la nette impression que la Vierge Marie l’aidait dans la réalisation de son portrait. Une fois terminée sa fresque, elle a étendu un rideau pour la cacher et attendre qu’elle sèche. Elle pensait l’appeler la Vierge au Lys.
Lorsqu’on a dévoilé son bien œuvre sèche, tout était changé : tout le monde était dans l’admiration et on a commencé à l’appeler Mater Admirabilis. Beaucoup de grâces ont été reçues en priant devant cette fresque.
Le 20 octobre 1846, le saint Père est venu visiter les sœurs à la Trinité des Monts et a confirmé le nom de Mater Admirabilis. Il est venu 22 fois la prier pendant son pontificat. Le corridor est devenu une chapelle couverte d’ex-voto et accessible à tous.