Antonio Juan Claret y Clará  est né le 23 décembre 1807 à Sallent en Catalogne. À l’âge de 12 ans, il ressent l’appel au sacerdoce qui se perd lorsqu’il est passionné par son métier de tisserand. Touché par la parole « Que servira-t-il donc à l’homme de gagner le monde entier, s’il ruine sa propre vie ? » (Mt 16, 26), il décide d’entrer à 22 ans au séminaire. Il est ordonné prêtre le 13 juin 1835. Passionné par l’évangélisation, il missionne dans toute la Catalogne, puis aux îles Canaries. 

En juillet 1849, il fonde la Congrégation des Fils Missionnaires du Cœur Immaculé de Marie et quelques jours plus tard, il est nommé archevêque de Santiago de Cuba et ajoute Marie à son prénom. 

À Cuba, il continue à évangéliser et à se battre contre les injustices comme l’esclavage. Son engagement suscite des oppositions. On cherche à le tuer. Il échappe durant sa vie à 15 attentats ! 

En 1857, il est rappelé en Espagne. La reine Isabel II l’a choisi comme confesseur. Là aussi, il se donne à fond à l’évangélisation. 

Avec la révolution de 1868, Mgr Claret est obligé de fuir avec la famille royale à Paris. Puis, il s’installe à Rome et participe au concile Vatican I. 

Après le concile, il se réfugie dans le monastère cistercien de Fontfroide, près de Narbonne. C’est là qu’il meurt, à presque 63 ans, le 24 octobre 1870.