Dans la Bible, une bénédiction est d’abord un acte de Dieu. Dieu veut le bien pour l’homme. Cette bénédiction s’enracine dans la Genèse, où la Création bonne est faite pour le bien de l’homme.
Lorsqu’à son tour l’Eglise bénit, elle affirme la présence de Dieu, déjà à l’œuvre, dans la vie d’une personne. Ainsi, elle l’aide à prendre conscience de la place de Dieu dans sa vie. C’est dans l’eucharistie que se développe pleinement la bénédiction car c’est dans l’eucharistie que se rencontrent, au plus haut point, l’œuvre de Dieu et la réponse de son Peuple.
Tout de l’homme intéresse Dieu ! En acceptant de se laisser bénir dans toutes les dimensions de sa vie, celui qui est béni apprend à reconnaître la présence aimante de Dieu. A son exemple, il saura lui aussi dire du bien de ses frères : les réconfortant, les valorisant, les conduisant à voir eux aussi la présence de Dieu dans leur quotidien, etc.
Le lendemain du cyclone Freddy, qui a finalement épargné notre région de Vohipeno malgré des prévisions très pessimistes, nous avons retrouvé au petit matin les mpiasas* et pauvres, les yeux cernés par la fatigue d’une nuit d’angoisse et sans sommeil, célébrant avec joie l’absence de dégâts du cyclone : quel soulagement !
Ils ont rendu grâce à Dieu en chantant et dansant : Misaotra izahay Andriamanitra ô !
Nous sommes frappés de voir à quel point les danses et les chants constituent le cœur de la culture malgache, et expriment la joie profonde qui les anime malgré leur vie dure.
*travailleurs journaliers malgaches