Pour prier le chemin de croix :
Au début, on pourra prendre un petit refrain pour entrer dans la prière. Puis faire lentement le signe de croix.
A chaque station :
Pilate reprit : « Que ferais-je donc de Jésus, celui qu’on appelle le Messie ? ». Ils répondirent tous : « Qu’on le crucifie ! » Il poursuivit : « Quel mal a-t-il donc fait ? » Ils criaient encore plus fort : « Qu’on le crucifie ! ». Il leur relâcha donc Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et le leur livra pour qu’il soit crucifié.
(Matthieu 27, 22-26)
Jésus à sainte Marguerite-Marie : « Je veux que ton cœur me soit un asile, où je me retirerai pour y prendre mon plaisir lorsque les pécheurs me persécuteront et rejetteront des leurs. »
« Humblement prosterné au pied de votre sainte Croix,
je vous dirai souvent, ô mon divin sauveur, pour émouvoir les entrailles de votre miséricorde à me pardonner :
Jésus inconnu et méprisé, ayez pitié de moi.
Jésus calomnié et persécuté, ayez pitié de moi.
Jésus abandonné des hommes et tenté, ayez pitié de moi.
Jésus trahi et vendu à vil prix, ayez pitié de moi.
Jésus blâmé, accusé et condamné, ayez pitié de moi.
Jésus, vêtu d’un habit d’opprobre, ayez pitié de moi.
Jésus, souffleté et moqué, ayez pitié de moi.
Jésus trainé la corde au cou, ayez pitié de moi.
Jésus fouetté jusqu’au sang, ayez pitié de moi. »
Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient en lui disant : « Salut, roi des Juifs ! ». Et, crachant sur lui, ils prirent le roseau, et ils le frappaient à la tête. Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier.
(Matthieu 27, 27-31)
« Si vous voulez vous rendre disciple du Cœur sacré de Jésus… Vous devez vous rendre douce et humble comme lui, douce à supporter les petits ennuis, humeurs et chagrins du prochain, sans vous fâcher des petites contradictions qu’il vous fera, mais au contraire lui rendre de bon cœur les services que vous pourrez, car c’est là le vrai moyen de gagner les bonnes grâces du Sacré-Cœur. Il faut être douce pour ne pas vous inquiéter ni troubler non seulement dans les évènements contraires à vos inclinations, mais aussi pour les fautes mêmes que vous commettez. »
« Reconnais donc que tu ne peux rien sans moi, qui ne te laisserai point manquer de secours, pourvu que tu te tiennes toujours ton néant et ta faiblesse abîmés dans ma force ».
Pourtant, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était châtié, frappé par Dieu, humilié. Or, c’est à cause de nos fautes qu’il a été transpercé, c’est par nos péchés qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous obtient la paix est tombé sur lui, et c’est par ses blessures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous
(Isaïe 53, 46)
« Si vous voulez vous rendre disciple du Cœur sacré de Jésus… Vous devez vous rendre douce et humble comme lui, douce à supporter les petits ennuis, humeurs et chagrins du prochain, sans vous fâcher des petites contradictions qu’il vous fera, mais au contraire lui rendre de bon cœur les services que vous pourrez, car c’est là le vrai moyen de gagner les bonnes grâces du Sacré-Cœur. Il faut être douce pour ne pas vous inquiéter ni troubler non seulement dans les évènements contraires à vos inclinations, mais aussi pour les fautes mêmes que vous commettez. »
« Reconnais donc que tu ne peux rien sans moi, qui ne te laisserai point manquer de secours, pourvu que tu te tiennes toujours ton néant et ta faiblesse abîmés dans ma force ».
Siméon les bénit, puis il dit à Marie, sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. – Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. – Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d’un grand nombre. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements ».
(Luc 2, 34-35.51)
« Pour lui témoigner votre amour, vous direz : « Oh ! mille et mille fois, je vous donne mon cœur par l’entremise de ma bonne Mère, la très Sainte Vierge, ô très sacré, divin et adorable Cœur de Jésus, auquel je me donne et consacre toute sans réserve ».
« Prenez donc pour devise et aspiration ces paroles de Notre Seigneur en toute sorte de disposition d’évènements : « Fiat voluntas tua ! Que ta volonté soit faite ! » et ensuite : « Mon Dieu je m’abandonne à vous ! »
En sortant, ils trouvèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène, et ils le réquisitionnèrent pour porter la croix.
Alors Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive ».
(Matthieu 27, 26 32 ; 16, 24)
« C’est un précieux trésor que la Croix, que nous devons tenir secret afin qu’on ne nous la dérobe pas. (L.90)
Confiez-vous en la bonté de Notre Seigneur dans les croix qu’il vous envoie, et il ne vous délaissera pas, car il sait tirer les biens de nos maux, et sa gloire de nos afflictions. » (L.125)
« Je crois qu’Il prétend nous éprouver comme l’or dans le creuset, afin de vous mettre au nombre de ses plus fidèles servantes. C’est pourquoi il vous faut embrasser toutes les occasions des souffrances, amoureusement, comme des gages précieux de son amour. Tout souffrir en silence, sans vous plaindre de rien : voilà ce qu’Il demande de vous. »
Mon cœur m’a redit ta parole : « Cherchez mon Visage ». C’est ton Visage, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ton Visage. N’écarte pas ton serviteur avec colère, tu restes mon secours. Ne me laisse pas, ne m’abandonne pas, Dieu, mon salut !
(Psaume 27, 8-9)
« Me jetant aux pieds de mon crucifix, je lui disais : « Ô mon cher Sauveur, que je serais heureuse si vous imprimiez en moi votre image souffrante ! » …Et il me répondit : « C’est ce que je prétends, pourvu que tu ne me résistes pas, et que tu y contribues de ton côté. »
« A l’oraison, je Le priai de me faire connaître le moyen de contenter le désir que j’avais de l’aimer. Il me fit voir que l’on ne lui peut mieux faire voir son amour qu’en aimant notre prochain pour l’Amour de Lui.
Qu’il fallait oublier mes intérêts pour épouser ceux du prochain dans mes prières et dans tout ce que je pourrais faire de bien, par la miséricorde de Dieu. Supportez doucement les petites contradictions qui vous viennent de la part du prochain et de son humeur contraire à la vôtre, sans lui témoigner de ressentiments ; car cela est contraire au sacré Cœur de Notre Seigneur. »
Je suis l’homme qui a connu la misère, sous les coups de bâton de sa fureur. C’est moi qu’il a conduit et fait marcher dans les ténèbres et sans lumière. Il a barré mes chemins avec des pierres de taille, obstrué mes sentiers. Il a brisé mes dents avec du gravier, il m’a nourri de cendre.
(Lamentations 3, 1-2.9.16)
« Ô très Sacré et Adorable Cœur de Jésus, me voici humblement prosternée devant Vous, avec un cœur pénétré de la vive douleur de vous avoir si peu aimé, et tant fait d’injures par mes égarements, perfidies et infidélités, par lesquelles je me suis rendue indigne de vos miséricordes… J’ai péché contre vous… Ayez pitié de moi qui suis indigne de toute miséricorde… Ô Cœur Divin, plein de charité, je vous conjure de signaler l’excès de vos bontés en faisant grâce à cette pauvre criminelle que voici devant vous comme anéantie dans l’abîme de sa misère. »
Si vous vous trouvez dans un abîme d’infidélité et d’inconstance ; Allez-vous abîmer dans celui de la fermeté et de la stabilité du Sacré Cœur de Jésus, notre vrai et fidèle Ami, qui vous apprendra à lui être fidèle et constante.
Il se retourna et leur dit : « Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants ! (…) Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? »
(Luc 23,28-31)
Vous entrerez dans ce Cœur sacré comme un enfant d’amour, puisqu’il vous a enfanté sur la Croix avec tant de douleurs qu’il en est tout couvert de plaies et de sang, pour guérir celles que vous avez faites à votre âme par vos désobéissances, vanités, ingratitudes envers un si bon Père, qui ne désire rien tant que de vous mettre en possession de son Royaume… Donnez-lui tout votre cœur. C’est ce qu’il demande de vous pour conformer votre vie à la sienne crucifiée, le prenant pour modèle de toutes vos actions. » (D.I.)
« Ô amoureux Cœur de Notre Seigneur Jésus-Christ, ô Cœur qui blessez les cœurs plus durs que la pierre, qui échauffez les esprits plus froids que la glace, et attendrissez les entrailles plus impénétrables que le diamant ! » Blessez donc, ô mon aimable Sauveur, mon cœur par vos sacrées plaies, et enivrez mon âme de votre sang, en sorte que, de que côté que je me tourne, je ne puisse rien voir que mon divin Crucifié, et que tout ce que je regarderai me paraisse teint de votre sang ! »
Il n’était ni beau ni brillant pour attirer nos regards, son extérieur n’avait rien pour nous plaire. Il était méprisé, abandonné de tous, homme de douleurs, familier de la souffrance, semblable aux lépreux dont on se détourne ; et nous l’avons méprisé, compté pour rien.
(Isaïe 53, 2-3)
« Il vaut mieux souffrir en cette vie qu’en l’autre, puisqu’un moment de souffrance bien prise, pour l’amour de Dieu, vaut le prix d’une éternité bienheureuse. » (L. 99)
« Il en supporte lui-même la pesanteur, en se rendant notre force et notre soutien. » (L14)
« Nous pouvons dire à Dieu tout les secrets de notre cœur, lui découvrant toutes nos misères et nécessité, comme à celui qui, seul, y peut remédier, lui disant : « O l’ami de mon cœur, celle que vous aimez est malade ! Visitez-moi et Guérissez moi car je sais que vous pouvez pas m’aimer -tout ensemble- et me délaisser en mes misères. »
Arrivés à l’endroit appelé Golgotha, c’est-à-dire : Lieu-du-Crâne, ou Calvaire, ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ; il en goûta, mais ne voulut pas boire. Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ; et ils restaient là, assis, à le garder.
(Matthieu 27,33)
« C’est du plus profond abîme de mon néant que je me prosterne devant vous, Ô Divin Cœur de Jésus, pour vous rendre tous les hommages d’amour, d’adoration et de louange dont je suis capable…vous découvrant confidemment mes misères comme à mon parfait Ami, ma pauvreté, mes infirmités, enfin toutes les plaies de mon âme, vous suppliant d’en avoir pitié et de me secourir selon la grandeur de vos miséricordes. »
« Jésus dépouillé tout nu avec infamie, ayez pitié de moi.
Jésus, couronné d’épines et salué par dérision, ayez pitié de moi.
Jésus accablé d’injures, de douleurs et d’humiliations, ayez pitié de moi.
Jésus affronté, craché, battu, outragé et bafoué, ayez pitié de moi.
Jésus anéanti et perdu d’honneur devant les hommes, ayez pitié de moi.
Jésus accablé de toutes sortes de douleurs, ayez pitié de moi. »
Au-dessus de sa tête on inscrivit le motif de sa condamnation : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. » En même temps, on crucifie avec lui deux bandits, l’un à droite et l’autre à gauche. Les passants l’injuriaient en hochant la tête : « Toi qui détruis le Temple et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, si tu es le Fils de Dieu, et descends de la croix ! »
De même, les chefs des prêtres se moquaient de lui avec les scribes et les anciens, en disant : « Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! C’est le roi d’Israël : qu’il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui !
(Luc 23, 37)
« Vous me demandez lequel des mystères de la sainte passion j’affectionne le plus. Je vous dirai simplement que c’est le Crucifiement, et de me tenir avec la très Sainte Vierge au pied de la Croix, ou sous le pied de la Croix, pour m’y attacher et unir à tout ce qu’il a fait pour nous. » (L.101)
« Mettez-moi, ô mon doux Sauveur, dans votre sacré Côté et dans votre Cœur adorable, qui est une fournaise ardente du pur amour, et me voilà en assurance. J’espère que vous m’y introduirez, ô mon Jésus et mon souverain Bien, puisque je vous aime, non pour les récompenses que vous promettez à ceux qui vous aiment, mais purement pour l’amour de vous-même. »
J’ai soif (Jean 19, 28)
Père pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font (Luc 23, 34)
Tout est accompli (Jean 19, 30)
« Père éternel, agréez que je vous offre le Cœur de Jésus-Christ votre cher Fils bien-aimé, comme il s’offre lui-même à vous… Recevez cette offrande, s’il vous plaît, pour moi, et tous les désirs, tous les sentiments, toutes les affections, tous les mouvements, tous les actes de ce Cœur sacré. Ils sont tous à moi, puisqu’il s’immole pour moi et que je ne prétends avoir désormais d’autres désirs que les siens. » (P.XXXIII)
« Mon Jésus a été obéissant jusqu’à la mort de la Croix. Je veux donc obéir jusqu’au dernier soupir de ma vie, pour rendre hommage à l’obéissance de Jésus en l’hostie, dont la blancheur m’apprend qu’il faut être une pure victime pour lui être immolée.
J’unirai toute mes oraisons à celles que le Sacré Cœur de Jésus a fait dans l’hostie. »
Jésus voyant Marie, sa mère et le disciple que Jésus aimait : « Femme, voici ton Fils. Fils, voici ta Mère » Le centurion et ceux qui, avec lui gardaient Jésus, furent saisis d’une grande frayeur et dirent : « Vraiment, celui-ci était le Fils de Dieu ! » Il y avait là plusieurs femmes qui regardaient à distance : elles avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le servir.
(Matthieu 27, 54)
« Ô Cœur Divin, qui nous avez montré sur la Croix l’excès de votre amour et de votre miséricorde en vous laissant ouvrir, pour nous donner une entrée aux nôtres, recevez-les donc maintenant en les attirant par les liens de votre ardente charité… Apprenez-nous à vous aimer et à ne désirer que vous ! »
« J’allais à elle avec tant de confiance qu’il me semblait n’avoir rien à craindre sous sa protection maternelle. Je me consacrai à Elle pour être à jamais son esclave, la suppliant de ne pas me refuser en cette qualité. Je lui parlais comme une enfant, avec simplicité, tout comme à ma bonne Mère pour laquelle je me sentais pressée dès lors d’un amour si tendre. Si je suis entrée à la Visitation, c’est que j’étais attirée par le nom tout aimable de Marie. Je sentais que c’était là ce que je cherchais. »
Si le grain de blé ne meurt pas, il reste seul. Mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
(Jean 12, 24)
« Un jour de la fête du Cœur de la Sainte Vierge, après la communion, Notre-Seigneur me fit voir trois cœurs, dont celui qui était au milieu était très petit et quasi imperceptible. Les deux autres étaient tout lumineux et éclatants, dont l’un surpassait l’autre incomparablement, et j’entendis ces paroles : « C’est ainsi que mon pur amour unit ces trois cœurs pour toujours ». les trois n’en firent qu’un. Cette vue me dura assez longtemps et m’imprima des sentiments d’amour et de reconnaissance qu’il me serait difficile d’exprimer. »
« Je me sens comme toute abîmée dans ce Divin Cœur ; Si je ne me trompe, j’y suis comme dans un abîme sans fond, où il me découvre des trésors d’amour et de grâces pour les personnes qui se consacreront et sacrifieront à Lui rendre et procurer tout l’Honneur, l’amour et la Gloire qui sera à leur pouvoir. »
Ô Dieu, Père tout-puissant, qui en Jésus Christ, ton Fils, a assumé les plaies et les souffrances de l’humanité, aujourd’hui j’ai le courage de te supplier, comme le larron repenti : « Souviens-toi de moi ! »
Je suis ici, seul devant toi, dans l’obscurité de cette prison, pauvre, nu, affamé et méprisé, et je te demande de verser sur mes blessures l’huile du pardon et de la consolation, et le vin d’une fraternité qui renforce le cœur.
Soigne-moi par ta grâce et enseigne-moi à espérer dans la détresse.
Mon Seigneur et mon Dieu, je crois, aide-moi dans mon incrédulité.
Continue, Père miséricordieux, à me faire confiance, à toujours me donner une nouvelle opportunité, à m’embrasser dans ton amour infini.
Avec ton aide et le don de l’Esprit Saint, moi aussi je serai capable de te reconnaître et de te servir dans mes frères.
Amen.