Aujourd’hui encore en ce jour des Rameaux, Jésus entre dans nos villes et nos villages comme autrefois à Jérusalem.
Il s’avance avec un visage qui n’est pas celui d’un homme puissant et fort ou en tant que roi qui utilise et abuse de son pouvoir. Mais il porte les traits d’un serviteur souffrant, doux et humble qui vient nous rejoindre au cœur de nos vies. Jésus vient désarmé et se met parfaitement au niveau de ceux qu’il rencontre. Il n’a pas cru bon, pour faire impression sur eux, de prendre les allures d’un grand de ce monde ni de garder ses distances.
Il demeure humble et cette humilité du Christ est une douceur car elle est tournée vers les autres. Elle consiste à se mettre à la disposition de ceux qui l’accueillent et l’acclament en ce jour des Rameaux. Ce sont les autres qu’il veut mettre en valeur, et non lui-même. Il présente son humilité et le royaume qu’il veut instaurer comme un réconfort pour tous. Un royaume pour notre apaisement et notre repos.
Les Philippins m’ont beaucoup appris ces 6 derniers mois. J’ai appris à me réjouir des petites choses et profiter du moment présent. C’est un don qu’ont les Philippins.
Je suis tombée récemment sur deux textes qui m’ont beaucoup parlé par rapport à ça, je tiens à vous les partager. Matthieu 6 : 34 « Ne vous inquiétez donc pas pour le lendemain ; car le lendemain prendra soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine. » Psaume 118 : 24 « C’est ici la journée que l’Éternel a faite : qu’elle soit pour nous un sujet d’allégresse et de joie ! » Nous ne nous rendons pas compte à quel point nous avons de la chance d’être là aujourd’hui et combien de fois nous passons à côté de merveilles car nous ne sommes ni dans la paix ni la joie.