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Souffle

05/05/2025

Poids lourds

Poids lourds

Ils ne devraient pas circuler pendant les ponts du mois de mai ! Ni les week-ends de juin, période dévolue aux déplacements agréables, mariages et autres célébrations religieuses. Ils nous ralentissent, nous insécurisent et, parfois, nous narguent, quand ils ne nous mettent pas réellement en danger. Même vous, qui êtes plutôt du genre tolérant, avouez que vous leur interdiriez bien d’exister en même temps que vous, à ces poids lourds !

Pourtant, au volant de notre vie à cent à l’heure, ne dépassons-nous pas souvent le « poids total autorisé en charge » ? Ce sont ces fardeaux des événements douloureux ou traumatiques de notre histoire, que nous cherchons à fuir et à oublier : c’est peut-être ce deuil, dont tu ne t’es jamais consolé ; ce moment où tu t’es senti abandonné ou trahi par quelqu’un qui comptait pour toi ; une humiliation, une injustice, une expérience de rejet, un échec dont tu ne t’es pas vraiment relevé.

Lorsqu’une blessure remonte à ta mémoire et que ses conséquences pèsent sur ton cœur et sur ta vie, lorsqu’elles freinent ta marche, entravent ta conduite ou fragilisent tes relations, arrête-toi un moment sur le bord de la route. Et laisse-toi consoler par Jésus en reposant sur son cœur, comme il t’y invite, que tu sois croyant ou non, à travers ses paroles rapportées dans la Bible par l’évangéliste Matthieu :

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. […] devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. »

Voici une proposition de trois petits pas pour alléger ton fardeau :

– Renonce à ce qui te pèse en disant, si possible à voix haute : « au nom de Jésus, je renonce à tel ou tel fardeau ».
Cherche une aide personnelle ou professionnelle auprès d’une personne de confiance.
Demande souvent dans ta prière que l’amertume n’endurcisse pas ton cœur.

Bonne semaine et que Dieu te bénisse !

Hélène Ginabat

Témoignage – « J’avais de la haine contre Dieu. »

Adolescent, Gabriel souffre de ne pas avoir pu dire au revoir à son grand-père avant sa mort. Au cours d’une veillée de prière quelques années plus tard, il se sent consolé par le Seigneur et libéré.

 

Article – S’épanouir malgré les blessures

Le développement de l’être humain ne s’arrête pas avec l’enfance mais se construit. Voici les dix étapes, de la vie intra-utérine jusqu’au seuil de l’éternité.

« Y’a trois choses qu’on ne peut pas regarder en face : le soleil, la mort et le dentiste. »

(Alex Métayer)

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