Liberté
Avez-vous déjà observé un enfant s’apprêtant à commettre une bêtise ? S’il n’est pas trop impulsif, avant de jeter par terre son assiette de soupe, il va sans doute s’assurer qu’on ne le regarde pas. Ou il cherchera, au contraire, à provoquer l’autorité parentale pour en tester les limites. Puis il passera à l’acte. Ou pas.
Dès notre plus jeune âge, nous faisons l’expérience que se déroule en nous une lutte entre le bien et le mal. C’est dans notre nature humaine. Il t’est sans doute arrivé de te dire, comme l’apôtre Paul dans la Bible : « Je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas ».
Bien avant saint Paul, le prophète Osée exhortait ainsi le peuple de Dieu dans la Bible : « Cherchez le bien et non le mal, afin de vivre. Ainsi le Seigneur, Dieu de l’univers, sera avec vous ». Quel encouragement ! Car le bien, c’est Dieu lui-même. Si nous le cherchons, il nous fera vivre et il sera avec nous.
Chercher le bien, c’est dire un véritable oui à la vie. Telle qu’elle est. C’est vivre le temps présent, sans regretter le passé ni t’inquiéter de l’avenir. C’est lutter contre les pensées qui te replient sur toi, t’éloignent de Dieu et des autres. Chercher le bien, c’est exercer ta liberté.
Voici une proposition de trois petits pas pour rechercher le bien cette semaine :
– Repère un point sur lequel tu achoppes et développe l’attitude positive opposée : par exemple si tu es colérique, pratique la douceur.
– Accomplis chaque jour un petit acte de charité envers une personne, gratuitement.
– Demande sans cesse l’aide de Dieu et rends-lui grâce pour chaque victoire.
Bonne semaine !
Hélène Ginabat
Témoignage – “J’en voulais à Dieu. »
Grégory a un don pour le chant. A ses 18 ans, il rentre au monastère mais doit le quitter après un an. S’en suit une descente dans l’enfer de la drogue.
Article – Faut-il toujours suivre sa conscience ?
La conscience, cette extraordinaire disposition de l’esprit qui nous permet de nous sentir exister, penser, agir… et de porter des jugements fondés sur la distinction du bien et du mal, de juger de la valeur morale des actes que l’on pose ou des idées qui nous traversent l’esprit. Suivre sa conscience est-il suffisant pour mener une vie droite et bonne, pour être juste et honnête ?
« On ruse si volontiers pour faire le mal qu’il pourrait paraître piquant de mettre un peu d’adresse à faire le bien.»
(Joseph Fiévée)
