Jean de Capistran naît le 24 juin 1386. Il fait des études de droit à Pérouse. Il se marie, il devient gouverneur de la ville. Mais lorsque Pérouse est occupée par les troupes de Malatesta, Jean est mis en prison, et c’est là qu’il se convertit. À sa libération et une fois veuf, Jean entre chez les frères mineurs en 1416 et est ordonné prêtre en 1417.
Saint Bernardin de Sienne est son formateur et l’initie à la dévotion au saint nom de Jésus.
Jean s’engage ensuite dans la prédication. Il circule notamment en Italie, en Autriche, en Hongrie, en Pologne. Lorsqu’il parle, des milliers de personnes se convertissent. On commence à l’appeler le « saint prédicateur ».
Jean joue aussi un rôle important à l’intérieur de l’ordre franciscain. On l’appelle la « colonne de l’Observance » car c’est lui qui a écrit les nouvelles constitutions de la branche « observante » des frères mineurs.
En 1453, c’est la chute de Constantinople qui tombe aux mains des Ottomans et de leur chef, Mehmed II. Le risque est grand qu’une partie non négligeable de l’Europe soit convertie de force à l’islam. Il faut donc réagir.
À la demande du pape, Jean prêche la résistance et rassemble une armée de hongrois qui, le 14 juillet 1456, délivre Belgrade assiégée. Cela marque un coup d’arrêt à l’expansion ottomane.
Sur le chemin du retour, Jean contracte la peste et meurt, âgé de 70 ans, le 23 octobre 1456 dans le couvent de la ville de Ilok, dans la Croatie actuelle.