Saint Barthélémy que la tradition associe aussi à Nathanaël est originaire de Cana en Galilée. 

On ne sait pas pourquoi la Tradition a associé Nathanaël et Barthélémy à la même personne.  

Il rencontre Jésus par l’entremise de Philippe. Devant son incrédulité, ce dernier répond simplement : « Viens et vois » (Jn 1, 46b). C’est ce que fait Nathanaël et c’est une rencontre extraordinaire. 

En effet, à peine Jésus voit-il Nathanaël, qu’il affirme : « Voici un véritable fils d’Israël, un homme qui ne sait pas mentir » (Jn 1, 47). Comment Jésus peut-il dire cela alors qu’il ne l’a jamais vu, qu’il ne le connaît pas ? Et Jésus lui explique : « Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu » (Jn 1, 48b). Dans la tradition juive, c’est sous le figuier que le croyant lit la sainte Écriture. Nathanaël comprend qu’il est connu et aimé du Seigneur. Il devient alors son disciple. 

À part ce magnifique épisode relaté par saint Jean, on sait très peu de chose sur la vie de Barthélémy après la Pentecôte. Il serait mort vers l’an 71. Au IVe siècle, le grand historien de l’Église primitive, Eusèbe de Césarée, raconte dans son Histoire ecclésiastique (cf. Hist. eccl. V, 10, 3) qu’un certain Pantenus aurait trouvé des traces de la présence de Barthélémy jusqu’en Inde. Plus tard, au Moyen-Âge, une tradition s’est fait jour selon laquelle Barthélémy aurait été écorché vif en Arménie.