Sainte Christine de Bolsena
Sous le règne de Dioclétien, Christine est la fille d’un riche magistrat romain et païen nommé Urban. Ce dernier n’apprécie guère que sa fille soit devenue chrétienne. Les choses se gâtent quand Christine se met à distribuer ses richesses aux pauvres. Le père la fait fouetter et l’emprisonne. Elle subit d’atroces tortures : écartèlement avec des crochets de fer, être jetée dans les flammes. Christine survit à tous ces supplices.
Après la mort de son père, un autre magistrat prend le relai avec d’autres tortures. Il essaie d’abord de la raisonner, mais Christine reste inflexible. « Le Christ, que tu méprises, me délivrera de tes mains », lui dit-elle. Finalement, Christine meurt transpercée par des flèches.
Son tombeau est dans la ville de Bolsena. C’est à côté de son tombeau qu’a lieu le miracle eucharistique de Bolsena à l’origine de la Fête Dieu.
Sainte Christine l’Admirable
Christine est née à Brustem, près de la ville de Saint Trond, vers 1150. Fille de paysan, elle travaille à la ferme avec ses deux sœurs. Elle jouit d’apparitions fréquentes du Christ, mais elle meurt jeune. Alors qu’on célèbre la messe de ses funérailles, elle jaillit vivante du cercueil et s’envole en lévitation au plafond de l’église !
Elle raconte ensuite ce qui lui est arrivé. Elle a visité l’enfer, le purgatoire et le ciel. Le Seigneur l’a laissée libre de rester au ciel ou de revenir sur terre pour participer par l’offrande de ses souffrances à la libération des âmes du purgatoire. Christine a choisi de revenir.
À partir de ce moment, la vie de Christine est une suite ininterrompue de souffrances incroyables dont elle sort toujours indemne et de ravissements tout aussi extraordinaires.
Elle meurt dans l’abbaye Sainte Catherine de Saint Trond où elle s’est réfugiée en 1224, soit vers l’âge de 74 ans.