L’apôtre saint Thomas est surnommé Didyme, ce qui signifie jumeau.
C’est dans l’Évangile de Jean qu’il est présenté avec sa fougue quand il déclare être prêt à mourir avec Jésus, mais aussi avec son pragmatisme : « Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas. Comment en connaîtrions-nous le chemin ? » Et il nous vaut la belle réponse de Jésus : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. »
Thomas est également celui qui ne croit que ce qu’il voit. Il oblige Jésus à revenir au Cénacle et en le voyant il s’écrie : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Magnifique parole de foi qui proclame ouvertement la divinité du Christ.
Après la Pentecôte, la tradition raconte que Thomas a fondé l’Église en Irak, l’Église chaldéenne, puis celle du Kerala au sud de l’Inde, l’Église syro-malabar. Il a même été jusqu’en Chine, mais c’est au Kerala qu’il est martyrisé vers l’an 79, tué par la lance d’un prêtre païen.