Cet Evangile est souvent choisi par les familles à l’occasion d’obsèques. Dans l’Histoire de l’Humanité, dans le monde antique ou contemporain, on peut distinguer plusieurs grandes familles de réponse à la question de la vie après la mort.
Certains disent « on ne peut pas savoir » et cela semble honnête intellectuellement. D’autres disent « Il n’y a rien ». Les philosophes du néant, d’hier ou d’aujourd’hui, sont confrontés à la question de l’absurde d’une vie, si les relations affectives que nous tissons sur la terre, après la mort, il n’y a rien. Une troisième grande famille de croyance est celle de la réincarnation. Elle suppose une vision de la personne humaine qui n’est pas celle de notre culture judéo-chrétienne : la personne n’est pas appelée à devenir elle-même de manière consistance mais à une forme de communion au cosmos.
La foi chrétienne, avec d’autres religions de la transfiguration, nous amène à découvrir que nous n’avons qu’une seule vie, que notre pèlerinage sur la terre nous entraîne à une vie nouvelle par-delà la mort, à la suite du Christ Ressuscité. Les conséquences pour ma vie aujourd’hui et demain sont immenses. Quelle grâce de te connaître Jésus-Christ, toi qui m’entraîne à ta suite vers la maison du Père !