Dans la 1 lecture de ce jour (Ac 5,34-42), Gamaliel pose un principe de discernement sur les œuvres des hommes et les œuvres de Dieu : « En effet, si leur résolution ou leur entreprise vient des hommes, elle tombera. Mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez pas les faire tomber. Ne risquez donc pas de vous trouver en guerre contre Dieu. »

L’Evangile nous montre Jésus qui questionne Philippe sur les besoins de nourriture de la foule. Philippe dit l’incapacité des disciples à répondre au besoin de la foule. André présente la pauvreté des moyens : un enfant a en effet 5 pains et 2 poissons… Jésus va accomplir le miracle de la multiplication des pains.

Souvent, notre nature humaine organisent nos vies selon des projets qui répondent à nos besoins puis nous présentons tout cela au Seigneur. Nous faisons des œuvres bien fragiles que nous présentons à Dieu pour qu’il les bénisse, nous faisons des oeuvres pour Dieu. La grâce de notre baptême et la vie dans l’Esprit Saint produisent peu à peu un renversement qui nous amène non plus à vouloir faire des œuvres pour Dieu mais à désirer participer à l’œuvre de Dieu. Ce qui devient premier est alors notre oui à Dieu dans l’adoration et la louange, qui nous rend capable d’investir une vie juste, avec et pour les autres et nous, où le Seigneur nous envoie dans la diversité des situations de nos vies humaines et nous invite à témoigner de lui. Nous sommes enfants de Dieu appelés à construire son Royaume !