L’Évangile d’aujourd’hui nous présente une option, une option de chaque jour, une option humaine qui existe depuis ce jour-là: l’option entre la joie, l’espérance de la résurrection de Jésus et la nostalgie du tombeau.

Les femmes vont de l’avant pour apporter l’annonce: Dieu commence par les femmes, toujours. Elles ouvrent des voies. Elles ne doutent pas: elles savent; elles l’ont vu, elles l’ont touché. elles ont également vu le tombeau vide. Il est vrai que les disciples n’y ont pas cru et ont dit: « Mais ces femmes sont peut-être un peu trop imaginatives » … Je ne sais pas, ils avaient des doutes. Mais elles étaient sûres et finalement elles ont apporté cette voie jusqu’à aujourd’hui: Jésus est ressuscité, il est vivant parmi nous.

Et puis il y a l’autre [option]: il vaut mieux ne pas vivre avec le tombeau vide. Il nous amènera tant de problèmes, ce tombeau vide. C’est la décision de cacher le fait. C’est comme toujours: quand nous ne servons pas Dieu, le Seigneur, nous servons l’autre dieu, l’argent. Rappelons-nous ce que Jésus a dit: il y a deux maîtres, le Seigneur Dieu et le seigneur argent. On ne peut pas servir les deux.

Et pour sortir de cette évidence, de cette réalité, les prêtres, les docteurs de la loi ont choisi l’autre chemin, celle que leur offrait le dieu argent et ils ont payé: ils ont payé le silence. Le silence des témoins. L’un des gardes avait confessé, à peine Jésus était mort: « Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu! » Ces pauvres gens ne comprennent pas, ils ont peur parce qu’il en va de la vie … et ils sont allés chez les prêtres, chez les docteurs de la Loi. Et ceux-ci ont payé: ils ont payé pour le silence, et cela, chers frères et sœurs, ce n’est pas un pot-de-vin: c’est de la pure corruption, de la corruption à l’état pur.

Si tu ne confesses pas Jésus-Christ le Seigneur, réfléchis où se trouve le sceau de ton tombeau, où il y a de la corruption. C’est vrai que beaucoup de gens ne confessent pas Jésus parce qu’ils ne le connaissent pas, parce que nous nous ne l’avons pas annoncé avec cohérence, et cela c’est de notre faute. Mais quand nous prenons ce chemin devant les preuves, c’est le chemin du diable, c’est le chemin de la corruption. On paie et tais-toi.

Aujourd’hui encore, face à la prochaine – espérons que ce sera bientôt – prochaine fin de cette pandémie, il y a la même option: soit on va miser sur la vie, sur la résurrection des peuples, soit sur le dieu de l’argent: retourner au tombeau de la faim, de l’esclavage, des guerres, des fabriques d’armes, des enfants sans éducation … là, c’est le tombeau.

Que le Seigneur nous aide toujours, dans notre vie personnelle comme dans notre vie sociale, à choisir l’annonce: l’annonce qui est horizon, est ouverte, toujours; qu’Il nous conduise à choisir le bien du peuple. Et à ne  jamais tomber dans le tombeau du dieu de l’argent.