L’esprit du Seigneur Dieu est sur moi
parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction.
Il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles,
guérir ceux qui ont le cœur brisé,
proclamer aux captifs leur délivrance,
aux prisonniers leur libération,
proclamer une année de bienfaits accordée par le Seigneur.
Je tressaille de joie dans le Seigneur,
mon âme exulte en mon Dieu.
Car il m’a vêtue des vêtements du salut,
il m’a couverte du manteau de la justice,
comme le jeune marié orné du diadème,
la jeune mariée que parent ses joyaux.
Comme la terre fait éclore son germe,
et le jardin, germer ses semences,
le Seigneur Dieu fera germer la justice et la louange
devant toutes les nations.
Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Sa miséricorde s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur,
il se souvient de son amour
Frères,
soyez toujours dans la joie,
priez sans relâche,
rendez grâce en toute circonstance :
c’est la volonté de Dieu à votre égard
dans le Christ Jésus.
N’éteignez pas l’Esprit,
ne méprisez pas les prophéties,
mais discernez la valeur de toute chose :
ce qui est bien, gardez-le ;
éloignez-vous de toute espèce de mal.
Que le Dieu de la paix lui-même
vous sanctifie tout entiers ;
que votre esprit, votre âme et votre corps,
soient tout entiers gardés sans reproche
pour la venue de notre Seigneur Jésus Christ.
Il est fidèle, Celui qui vous appelle :
tout cela, il le fera.
Il y eut un homme envoyé par Dieu ;
son nom était Jean.
Il est venu comme témoin,
pour rendre témoignage à la Lumière,
afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la Lumière,
mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
Voici le témoignage de Jean,
quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem
des prêtres et des lévites
pour lui demander :
« Qui es-tu ? »
Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement :
« Je ne suis pas le Christ. »
Ils lui demandèrent :
« Alors qu’en est-il ?
Es-tu le prophète Élie ? »
Il répondit :
« Je ne le suis pas.
– Es-tu le Prophète annoncé ? »
Il répondit :
« Non. »
Alors ils lui dirent :
« Qui es-tu ?
Il faut que nous donnions une réponse
à ceux qui nous ont envoyés.
Que dis-tu sur toi-même ? »
Il répondit :
« Je suis la voix de celui qui crie dans le désert :
Redressez le chemin du Seigneur,
comme a dit le prophète Isaïe. »
Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens.
Ils lui posèrent encore cette question :
« Pourquoi donc baptises-tu,
si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? »
Jean leur répondit :
« Moi, je baptise dans l’eau.
Mais au milieu de vous
se tient celui que vous ne connaissez pas ;
c’est lui qui vient derrière moi,
et je ne suis pas digne
de délier la courroie de sa sandale. »
Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain,
à l’endroit où Jean baptisait.
Jean, le grand prophète de l’avent, est celui qui nous prépare à accueillir Jésus dans une démarche d’humilité profonde. Aux trois premières questions qui lui sont posées, il répond très humblement, « je ne le suis pas ». Enfin, positivement, il se présente comme la « voix », c’est-à-dire ce qu’il y a de plus ténu, qui disparaît sans laisser de trace, sans même savoir si quelqu’un a été en mesure de l’entendre. Jean est le modèle de celui qui n’attire pas l’attention à lui mais oriente toujours vers Jésus, « celui qui vient derrière » lui. Il ne garde rien pour lui et ne cherche qu’à disparaître pour mieux laisser transparaître le Christ. Cette attitude peut appeler une certaine vigilance. Certaines personnes peuvent être tentées de s’oublier d’une manière telle qu’elles n’ont même plus de disponibilité à la grâce de Dieu. Il s’agit plutôt, comme Jean, de rester toujours orienté vers Jésus et de se laisser simplifier par lui. Plus la présence de Jésus se rapproche de lui, plus son humilité peut se creuser et laisser entièrement la place au Seigneur. Demandons au Seigneur, à l’approche de Noël, à l’image de Jean-Baptiste, cette grâce d’une profonde humilité.
1. Portez à mon peuple la consolation,
Son temps de service est rempli.
Tracez, au désert, le chemin du Seigneur,
La route pour notre Dieu.
R. Monte sur la montagne,
Proclame la nouvelle !
Porte, ô Sion, à mon peuple la paix :
Voici, ton Dieu qui vient !
2. Voici votre Dieu, voici Dieu le Seigneur,
Son bras lui soumet l’univers.
Il vient rassembler ses brebis, ses agneaux
Et les guider par sa main.
3. Il nous sera né un enfant bien-aimé,
Un fils, du nom d’Emmanuel.
Il établira le salut et la paix,
La paix pour les jours sans fin.
Paroles et musique : E. Sijp
Titre original (NL) : Klim op de hoogste bergen
© 1988, Gemeenschap Emmanuel Nederland, Postbus 5504, 6202 XA Maastricht
Traduction : © 1988, 2023, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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