Vous vous rappelez, frères,
nos peines et nos fatigues :
c’est en travaillant nuit et jour,
pour n’être à la charge d’aucun d’entre vous,
que nous vous avons annoncé l’Évangile de Dieu.
Vous êtes témoins,
et Dieu aussi,
de notre attitude si sainte, si juste et irréprochable
envers vous, les croyants.
Et vous savez bien que nous avons été pour chacun de vous
comme un père avec ses enfants :
nous vous avons exhortés et encouragés,
nous vous avons suppliés
d’avoir une conduite digne de Dieu,
lui qui vous appelle à son Royaume et à sa gloire.
Et voici pourquoi nous ne cessons de rendre grâce à Dieu :
quand vous avez reçu la parole de Dieu
que nous vous faisions entendre,
vous l’avez accueillie pour ce qu’elle est réellement,
non pas une parole d’hommes, mais la parole de Dieu
qui est à l’œuvre en vous, les croyants.
Où donc aller, loin de ton souffle ?
où m’enfuir, loin de ta face ?
Je gravis les cieux : tu es là ;
je descends chez les morts : te voici.
Je prends les ailes de l’aurore
et me pose au-delà des mers :
même là, ta main me conduit,
ta main droite me saisit.
J’avais dit : « Les ténèbres m’écrasent ! »
mais la nuit devient lumière autour de moi.
Même la ténèbre pour toi n’est pas ténèbre,
et la nuit comme le jour est lumière !
En ce temps-là,
Jésus disait :
« Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites,
parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis à la chaux :
à l’extérieur ils ont une belle apparence,
mais l’intérieur est rempli d’ossements
et de toutes sortes de choses impures.
C’est ainsi que vous, à l’extérieur,
pour les gens, vous avez l’apparence d’hommes justes,
mais à l’intérieur vous êtes pleins d’hypocrisie et de mal.
Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites,
parce que vous bâtissez les sépulcres des prophètes,
vous décorez les tombeaux des justes,
et vous dites :
“Si nous avions vécu à l’époque de nos pères,
nous n’aurions pas été leurs complices
pour verser le sang des prophètes.”
Ainsi, vous témoignez contre vous-mêmes :
vous êtes bien les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes.
Vous donc, mettez le comble à la mesure de vos pères ! »
On sait qu’à l’époque de Jésus, il y avait comme une mode de construire des monuments en l’honneur des anciens prophètes qui, d’après la tradition, avaient tous étaient assassinés par les membres du peuple d’Israël. Mais il y a bien une forme de tentation et d’hypocrise dans cette dévotion qui n’est pas mauvaise : les scribes et les pharisiens mettent-ils effectivement en pratique les paroles des prophètes dont ils construisent les monuments ? Le meilleur moyen d’avoir l’impression d’être fidèle à quelqu’un sans l’être réellement est de lui construire un monument ou d’honorer sa mémoire. Il peut être bon pour nous de vérifier aussi ces attachements : si nous admirons tel saint ou tel personnage inspirant, faisons-nous vraiment le travail d’écouter sa parole et d’accepter de nous convertir lorsque cette parole nous dérange ?
R. Le Seigneur est ma lumière et mon salut,
De qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie,
Devant qui tremblerais-je ?
1. J’ai demandé une chose au Seigneur,
La seule que je cherche :
Habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie.
2. Habiter ta maison, Seigneur,
Pour t’admirer en ta beauté
Et m’attacher à ton Eglise, Seigneur.
3. J’en suis sûr, je verrai la bonté du Seigneur
Sur la terre des vivants.
Espère, sois fort et prends courage,
Espère, espère le Seigneur !
Paroles et musique : Fr. J.-B. du Jonchay, o.c.d.
© Editions du Carmel, 33 avenue Jean Rieux, 31500 Toulouse
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