Frères,
la foi est une façon de posséder ce que l’on espère,
un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas.
Et quand l’Écriture rend témoignage aux anciens,
c’est à cause de leur foi.
Grâce à la foi, nous comprenons
que les mondes ont été formés par une parole de Dieu,
et donc ce qui est visible
n’a pas son origine dans ce qui apparaît au regard.
Grâce à la foi, Abel offrit à Dieu
un sacrifice plus grand que celui de Caïn ;
à cause de sa foi, il fut déclaré juste :
Dieu lui-même rendait témoignage à son offrande ;
à cause de sa foi, bien qu’il soit mort, il parle encore.
Grâce à la foi, Hénok fut retiré de ce monde,
et il ne connut pas la mort ;
personne ne le retrouva parce que Dieu l’avait retiré ;
avant cet événement, il avait été agréable à Dieu,
l’Écriture en témoigne.
Or, sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu ;
car, pour s’avancer vers lui,
il faut croire qu’il existe
et qu’il récompense ceux qui le cherchent.
Grâce à la foi, Noé, averti de choses encore invisibles,
accueillit cet oracle avec respect
et construisit une arche pour le salut de sa famille.
Sa foi condamnait le monde,
et il reçut en héritage
la justice qui s’obtient par la foi.
Chaque jour je te bénirai,
je louerai ton nom toujours et à jamais.
Il est grand, le Seigneur, hautement loué ;
à sa grandeur, il n’est pas de limite.
D’âge en âge, on vantera tes œuvres,
on proclamera tes exploits.
Je redirai le récit de tes merveilles,
ton éclat, ta gloire et ta splendeur.
Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits.
En ce temps-là,
Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean,
et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne.
Et il fut transfiguré devant eux.
Ses vêtements devinrent resplendissants,
d’une blancheur telle
que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille.
Élie leur apparut avec Moïse,
et tous deux s’entretenaient avec Jésus.
Pierre alors prend la parole
et dit à Jésus :
« Rabbi, il est bon que nous soyons ici !
Dressons donc trois tentes :
une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
De fait, Pierre ne savait que dire,
tant leur frayeur était grande.
Survint une nuée qui les couvrit de son ombre,
et de la nuée une voix se fit entendre :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé :
écoutez-le ! »
Soudain, regardant tout autour,
ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.
Ils descendirent de la montagne,
et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu,
avant que le Fils de l’homme
soit ressuscité d’entre les morts.
Et ils restèrent fermement attachés à cette parole,
tout en se demandant entre eux ce que voulait dire :
« ressusciter d’entre les morts ».
Ils l’interrogeaient :
« Pourquoi les scribes disent-ils
que le prophète Élie doit venir d’abord ? »
Jésus leur dit :
« Certes, Élie vient d’abord
pour remettre toute chose à sa place.
Mais alors, pourquoi l’Écriture dit-elle,
au sujet du Fils de l’homme,
qu’il souffrira beaucoup et sera méprisé ?
Eh bien ! je vous le déclare :
Élie est déjà venu,
et ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu,
comme l’Écriture le dit à son sujet. »
Après la profession de foi de Pierre et la première annonce par Jésus de sa passion, l’épisode de la transfiguration constitue un moment clé au cœur de l’évangile. On y voit, aux côtés de Jésus, les deux grands personnages de l’Ancien Testament que sont Moïse et Élie, qui représentent la Loi et les Prophètes. Cette vision qui est accordée aux disciples leur permet de prendre conscience que Jésus est celui qui a été préparé par tous les grands personnages de l’Ancien Testament. D’où la question qu’ils posent sur le rôle d’Élie dans cette préparation. Jésus souligne deux aspects de la figure d’Élie : l’appel à la conversion, « pour remettre toute chose à sa place », et l’expérience de la souffrance. Le chemin sur lequel nous avançons, à la suite de Jésus, est bien un chemin qui doit nous conduire, comme Pierre, Jacques et Jean, à partager sa gloire. Mais nous ne devons pas nous étonner de vivre ce chemin comme une lutte intérieure et extérieure, caractérisée par la conversion et une part de souffrance. Laissons-nous aujourd’hui attirer avec générosité sur ce chemin.
1. Torrent de lumière,
Viens me visiter
Toi la source de la joie,
Viens me vivifier.
C´est toi que je cherche
Pour te ressembler,
Jésus, mon Sauveur,
Mon Seigneur, et mon Dieu !
2. Flamme purifiante,
Brûle mon péché
Et viens transformer mon cœur,
Dans l´humilité.
Mets en moi le feu
De ta charité,
Jésus, mon Sauveur,
Mon Seigneur, et mon Dieu !
3. Amour qui pardonnes,
Baume sur mes plaies,
Apprends-moi l´offrande
De ma pauvreté.
Cœur plein de tendresse,
Donne-moi ta paix,
Jésus, mon Sauveur,
Mon Seigneur, et mon Dieu !
4. J´aime ta parole,
Je connais ta voix,
Apprends-moi ta volonté,
Fais grandir ma foi.
Montre ta sagesse,
Eclaire mes pas,
Jésus, mon Sauveur,
Mon Seigneur, et mon Dieu !
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (E. Perrot)
© 1991, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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