Au bout de quarante jours,
Noé ouvrit la fenêtre de l’arche qu’il avait construite,
et il lâcha le corbeau ;
celui-ci fit des allers et retours,
jusqu’à ce que les eaux se soient retirées, laissant la terre à sec.
Noé lâcha aussi la colombe
pour voir si les eaux avaient baissé à la surface du sol.
La colombe ne trouva pas d’endroit où se poser,
et elle revint vers l’arche auprès de lui,
parce que les eaux étaient sur toute la surface de la terre ;
Noé tendit la main, prit la colombe,
et la fit rentrer auprès de lui dans l’arche.
Il attendit encore sept jours,
et lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche.
Vers le soir, la colombe revint,
et voici qu’il y avait dans son bec un rameau d’olivier tout frais !
Noé comprit ainsi que les eaux avaient baissé sur la terre.
Il attendit encore sept autres jours et lâcha la colombe,
qui, cette fois-ci, ne revint plus vers lui.
C’est en l’an six cent un de la vie de Noé,
au premier mois, le premier jour du mois,
que les eaux s’étaient retirées,
laissant la terre à sec.
Noé enleva le toit de l’arche, et regarda :
et voici que la surface du sol était sèche.
Noé bâtit un autel au Seigneur ;
il prit, parmi tous les animaux purs et tous les oiseaux purs,
des victimes qu’il offrit en holocauste sur l’autel.
Le Seigneur respira l’agréable odeur,
et il se dit en lui-même :
« Jamais plus je ne maudirai le sol à cause de l’homme :
le cœur de l’homme est enclin au mal dès sa jeunesse,
mais jamais plus je ne frapperai tous les vivants
comme je l’ai fait.
Tant que la terre durera,
semailles et moissons,
froidure et chaleur,
été et hiver,
jour et nuit
jamais ne cesseront. »
Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu’il m’a fait ?
J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple,
à l’entrée de la maison du Seigneur,
au milieu de Jérusalem !
En ce temps-là,
Jésus et ses disciples arrivèrent à Bethsaïde.
Des gens lui amènent un aveugle
et le supplient de le toucher.
Jésus prit l’aveugle par la main
et le conduisit hors du village.
Il lui mit de la salive sur les yeux
et lui imposa les mains.
Il lui demandait :
« Aperçois-tu quelque chose ? »
Levant les yeux, l’homme disait :
« J’aperçois les gens :
ils ressemblent à des arbres
que je vois marcher. »
Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains
sur les yeux de l’homme ;
celui-ci se mit à voir normalement,
il se trouva guéri,
et il distinguait tout avec netteté.
Jésus le renvoya dans sa maison en disant :
« Ne rentre même pas dans le village. »
Dans les évangiles, les aveugles ont une signification particulière : l’expérience de la vue renvoie toujours à la foi. Cet homme aveugle, guéri en deux temps par Jésus, commence par voir des gens qui ressemblent à des arbres qui marchent. Cette phrase doit nous faire sourire. Si cet homme était aveugle de naissance, il serait même incapable de réaliser à cet instant qu’il ne voit pas clair du tout. Peut-être se réjouit-il déjà de voir les gens comme des arbres alors que, jusque-là, il ne voyait rien. Pourtant, Jésus veut bien l’amener jusqu’à une guérison parfaite, complète. Tous, à notre manière, nous sommes des aveugles ou au moins des semi-aveugles. Nous croyons voir alors qu’en réalité notre vision est très partielle et floue, ce dont nous prendrons conscience plus tard. Nous pensons avoir un regard fondé sur Dieu, sur une situation, sur une personne, mais nous ne sommes probablement guère mieux que cet homme qui pense voir des arbres marcher. Cet évangile nous invite aujourd’hui à une grande humilité, à reconnaître que notre foi et notre connaissance ne sont sans doute encore que très partielles.
R. Ouvre mes yeux, Seigneur, fais que je voie !
Jésus Sauveur, je crois en toi !
Ouvre mes yeux, Seigneur, fais que je voie !
Ton amour me conduira.
1. J´étais dans la nuit, dans la détresse et dans la mort.
Du fond de l´abîme j´ai crié vers toi, Seigneur.
Tu m´as délivré, tu m´as guéri, tu m´as sauvé,
Mon âme est en paix car tu m´aimes.
2. Aux pauvres, aux petits, Dieu garde toujours son appui.
Il guérit l´aveugle, à l´affligé il rend la joie.
Lui qui a créé tout l´univers entend ma voix,
Jamais il n´oublie ceux qu´il aime.
3. Je veux te louer, Seigneur, Dieu de fidélité,
Chanter ta bonté, te célébrer tant que je vis.
J´ai confiance en toi, Seigneur tu es toute ma joie,
Je veux proclamer tes merveilles !
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (M. Gierycz)
Titre original (PL) : Otwórz me oczy
© 2004, Wspólnota Emmanuel, ul. Barska 2, 02-315 Warszawa
© 2005, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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