Crie de joie, femme stérile,
toi qui n’as pas enfanté ;
jubile, éclate en cris de joie,
toi qui n’as pas connu les douleurs !
Car les fils de la délaissée seront plus nombreux
que les fils de l’épouse,
– dit le Seigneur.
Élargis l’espace de ta tente,
déploie sans hésiter la toile de ta demeure,
allonge tes cordages, renforce tes piquets !
Car tu vas te répandre au nord et au midi.
Ta descendance dépossédera les nations,
elle peuplera des villes désertées.
Ne crains pas,
tu ne connaîtras plus la honte ;
ne tiens pas compte des outrages,
tu n’auras plus à rougir,
tu oublieras la honte de ta jeunesse,
tu ne te rappelleras plus le déshonneur de ton veuvage.
Car ton époux, c’est Celui qui t’a faite,
son nom est « Le Seigneur de l’univers ».
Ton rédempteur, c’est le Saint d’Israël,
il s’appelle « Dieu de toute la terre ».
Oui, comme une femme abandonnée, accablée,
le Seigneur te rappelle.
Est-ce qu’on rejette la femme de sa jeunesse ?
– dit ton Dieu.
Un court instant, je t’avais abandonnée,
mais dans ma grande tendresse, je te ramènerai.
Quand ma colère a débordé,
un instant, je t’avais caché ma face.
Mais dans mon éternelle fidélité,
je te montre ma tendresse,
– dit le Seigneur, ton rédempteur.
Je ferai comme au temps de Noé,
quand j’ai juré que les eaux
ne submergeraient plus la terre :
de même, je jure de ne plus m’irriter contre toi,
et de ne plus te menacer.
Même si les montagnes s’écartaient,
si les collines s’ébranlaient,
ma fidélité ne s’écarterait pas de toi,
mon alliance de paix ne serait pas ébranlée,
– dit le Seigneur, qui te montre sa tendresse.
Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé.
Quand j’ai crié vers toi, tu m’as guéri.
Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.
Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu’un instant, sa bonté, toute la vie ;
avec le soir, viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie.
Et j’ai crié vers toi, Seigneur,
j’ai supplié mon Dieu.
Tu as changé mon deuil en une danse,
que sans fin, Seigneur, mon Dieu, je te rende grâce !
Après le départ des messagers de Jean,
Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean :
« Qu’êtes-vous allés regarder au désert ?
un roseau agité par le vent ?
Alors, qu’êtes-vous allés voir ?
un homme habillé de vêtements raffinés ?
Mais ceux qui portent des vêtements somptueux
et qui vivent dans le luxe
sont dans les palais royaux.
Alors, qu’êtes-vous allés voir ?
un prophète ?
Oui, je vous le dis ; et bien plus qu’un prophète !
C’est de lui qu’il est écrit :
Voici que j’envoie mon messager en avant de toi,
pour préparer le chemin devant toi.
Je vous le dis :
Parmi ceux qui sont nés d’une femme,
personne n’est plus grand que Jean ;
et cependant le plus petit dans le royaume de Dieu
est plus grand que lui.
Tout le peuple qui a écouté Jean,
y compris les publicains,
en recevant de lui le baptême,
a reconnu que Dieu était juste.
Mais les pharisiens et les docteurs de la Loi,
en ne recevant pas son baptême,
ont rejeté le dessein que Dieu avait sur eux. »
La dernière phrase de Jésus, au sujet des pharisiens et des docteurs de la Loi est particulièrement rude : « en ne recevant pas son baptême, ils ont rejeté le dessein que Dieu avait sur eux ». Certes, cette phrase de Jésus ne peut pas remettre en cause la miséricorde de Dieu et nous savons que, quelle que soit notre situation actuelle, Dieu peut et veut nous visiter, mais nous ne pouvons pas dire à la légère que Dieu viendra s’adapter à notre chemin quoi qu’il arrive. Il est certains actes, certains refus, qui en viennent à constituer une impossibilité pour le Seigneur de venir nous rejoindre. Le refus par les pharisiens et docteurs de la Loi du baptême de Jean est comme une porte fermée à la grâce de Dieu. Sans doute cette porte pourrait-elle être à nouveau ouverte, par exemple s’ils en venaient à accueillir finalement ce baptême. Pour nous en tout cas, il s’agit, sans dramatisation ou culpabilité déplacées, de prendre au sérieux le projet de Dieu et son appel à le suivre effectivement.
R. Réjouis-toi car il vient,
L´Époux que rien ne retient.
En bondissant, il accourt,
Il fait entendre sa voix :
´Sors de la nuit, viens à moi,
Je suis à toi, pour toujours !´
1. Lève-toi, pousse des cris de joie :
Du malheur, il va te consoler.
De ton cou la chaîne tombera,
Tu seras délivrée !
2. Tu disais : ´Je suis abandonnée,
Où est Dieu, pourrait-il m´oublier ?´
Crie vers lui, il entendra ta voix,
Il prendra soin de toi.
3. De nouveau, tu seras rebâtie,
Dieu te comblera de ses bienfaits.
Lève-toi, rayonne et resplendis,
Ne crains plus désormais.
4. Les montagnes peuvent s´écarter,
Les collines peuvent chanceler,
Son amour ne s´éloignera pas,
Sa paix demeurera.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (L. Cordin)
© 2000, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
Chers amis,
Découvrez le témoignage de Clémence qui a trouvé la voie de la confiance pour avancer dans la vie, malgré l’épreuve de la maladie.
Belle journée avec Dieu !
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