Écoutez-moi,
îles lointaines !
Peuples éloignés, soyez attentifs !
J’étais encore dans le sein maternel
quand le Seigneur m’a appelé ;
j’étais encore dans les entrailles de ma mère
quand il a prononcé mon nom.
Il a fait de ma bouche une épée tranchante,
il m’a protégé par l’ombre de sa main ;
il a fait de moi une flèche acérée,
il m’a caché dans son carquois.
Il m’a dit :
« Tu es mon serviteur, Israël,
en toi je manifesterai ma splendeur. »
Et moi, je disais :
« Je me suis fatigué pour rien,
c’est pour le néant, c’est en pure perte
que j’ai usé mes forces. »
Et pourtant, mon droit subsistait auprès du Seigneur,
ma récompense, auprès de mon Dieu.
Maintenant le Seigneur parle,
lui qui m’a façonné dès le sein de ma mère
pour que je sois son serviteur,
que je lui ramène Jacob,
que je lui rassemble Israël.
Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur,
c’est mon Dieu qui est ma force.
Et il dit :
« C’est trop peu que tu sois mon serviteur
pour relever les tribus de Jacob,
ramener les rescapés d’Israël :
je fais de toi la lumière des nations,
pour que mon salut parvienne
jusqu’aux extrémités de la terre. »
Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées,
tous mes chemins te sont familiers.
C’est toi qui as créé mes reins,
qui m’as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige,
l’être étonnant que je suis.
Étonnantes sont tes œuvres,
toute mon âme le sait.
Mes os n’étaient pas cachés pour toi
quand j’étais façonné dans le secret.
En ces jours-là,
dans la synagogue d’Antioche de Pisidie,
Paul disait aux Juifs :
« Dieu a, pour nos pères, suscité David comme roi,
et il lui a rendu ce témoignage :
J’ai trouvé David, fils de Jessé ;
c’est un homme selon mon cœur
qui réalisera toutes mes volontés.
De la descendance de David,
Dieu, selon la promesse,
a fait sortir un sauveur pour Israël :
c’est Jésus,
dont Jean le Baptiste a préparé l’avènement
en proclamant avant lui un baptême de conversion
pour tout le peuple d’Israël.
Au moment d’achever sa course,
Jean disait :
“Ce que vous pensez que je suis,
je ne le suis pas.
Mais le voici qui vient après moi,
et je ne suis pas digne de retirer les sandales de ses pieds.”
Vous, frères, les fils de la lignée d’Abraham
et ceux parmi vous qui craignent Dieu,
c’est à nous que la parole du salut a été envoyée. »
Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter,
elle mit au monde un fils.
Ses voisins et sa famille apprirent
que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde,
et ils se réjouissaient avec elle.
Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant.
Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.
Mais sa mère prit la parole et déclara :
« Non, il s’appellera Jean. »
On lui dit :
« Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
On demandait par signes au père
comment il voulait l’appeler.
Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit :
« Jean est son nom. »
Et tout le monde en fut étonné.
À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia :
il parlait et il bénissait Dieu.
La crainte saisit alors tous les gens du voisinage
et, dans toute la région montagneuse de Judée,
on racontait tous ces événements.
Tous ceux qui les apprenaient
les conservaient dans leur cœur et disaient :
« Que sera donc cet enfant ? »
En effet, la main du Seigneur était avec lui.
L’enfant grandissait
et son esprit se fortifiait.
Il alla vivre au désert
jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël.
« Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde ». La naissance de Jean-Baptiste est interprétée par les proches d’Élisabeth comme une manifestation de la miséricorde de Dieu. On peut être étonné de cette interprétation. La miséricorde est un débordement d’amour, un excès imprévu, immérité. Souvent, nous voyons la miséricorde comme expression de l’amour de Dieu dans notre péché, notre faiblesse ou notre petitesse : nous recevons cet amour de Dieu malgré cette situation. Dans le cas d’Élisabeth, cet excès est positif : avec son mari Zacharie, ils étaient justes et fidèles, dans l’attente du salut de leur peuple. La venue de Jean, venue inattendue et surprenante, commence à manifester un salut, une grâce divine au-delà de leurs espérances. L’ouverture à la miséricorde nous ouvre à l’amour inattendu et illimité de Dieu, bien au-delà de tout ce que nous sommes et de tout ce à quoi nous pouvons nous attendre. En cela, la fête de la naissance de Jean-Baptiste nous prépare bien à la fête du Sacré Cœur de Jésus que nous célébrerons demain.
R. Si tu savais le don de Dieu
C´est toi qui m´aurais demandé à boire :
Je suis ton Dieu, ton Créateur,
Viens reposer sur mon cœur.
1. Je suis le Dieu qui t´a fait,
Celui qui t´a tissé dans le sein de ta mère.
J´ai tout donné pour ta vie
Ne crains plus désormais,
Car je t´ai racheté.
2. Si tu traverses les eaux
Si tu passes la mort, je serai avec toi.
Je t´ai choisi Israël,
Je t´ai pris par la main, je suis ton Rédempteur.
3. Je suis le Dieu d´Israël,
Créateur et Sauveur qui a fait toute chose.
Seul j´ai déployé les cieux,
Affermi l´univers, il n´est pas d´autre Dieu.
4. Je marcherai devant toi
Pour désarmer les rois et pour t´ouvrir les portes.
J´aplanirai les hauteurs,
Briserai les verrous, car je suis le Seigneur.
5. Je t´ouvrirai les trésors
Et je te donnerai les richesses cachées,
Pour que tu saches, Israël,
Que je suis le Seigneur, que je suis le seul Dieu.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (C. Blanchard)
© 2003, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
Chers amis,
Cette semaine, c’est Steven qui nous partage son témoignage de la traversée du deuil. Plongé dans un désarroi profond suite au décès de sa grand-mère, il ose crier vers Dieu. La réponse lui parvient de façon inattendue. Son histoire nous éclaire sur la puissance du Dieu consolateur et fortifie notre foi en l’espérance.
Découvrez le témoignage de Steven en cliquant sur le lien ci-dessous.
Belle journée avec Dieu !
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