Israël, c’est-à-dire Jacob,
aimait Joseph plus que tous ses autres enfants,
parce qu’il était le fils de sa vieillesse,
et il lui fit faire une tunique de grand prix.
En voyant qu’il leur préférait Joseph,
ses autres fils se mirent à détester celui-ci,
et ils ne pouvaient plus lui parler sans hostilité.
Les frères de Joseph étaient allés à Sichem
faire paître le troupeau de leur père.
Israël dit à Joseph :
« Tes frères ne gardent-ils pas le troupeau à Sichem ?
Va donc les trouver de ma part ! »
Joseph les trouva à Dotane.
Ceux-ci l’aperçurent de loin et, avant qu’il arrive près d’eux,
ils complotèrent de le faire mourir.
Ils se dirent l’un à l’autre :
« Voici l’expert en songes qui arrive !
C’est le moment, allons-y, tuons-le,
et jetons-le dans une de ces citernes.
Nous dirons qu’une bête féroce l’a dévoré,
et on verra ce que voulaient dire ses songes ! »
Mais Roubène les entendit, et voulut le sauver de leurs mains.
Il leur dit :
« Ne touchons pas à sa vie. »
Et il ajouta :
« Ne répandez pas son sang :
jetez-le dans cette citerne du désert,
mais ne portez pas la main sur lui. »
Il voulait le sauver de leurs mains
et le ramener à son père.
Dès que Joseph eut rejoint ses frères,
ils le dépouillèrent de sa tunique,
la tunique de grand prix qu’il portait,
ils se saisirent de lui et le jetèrent dans la citerne,
qui était vide et sans eau.
Ils s’assirent ensuite pour manger.
En levant les yeux, ils virent une caravane d’Ismaélites
qui venait de Galaad.
Leurs chameaux étaient chargés d’aromates,
de baume et de myrrhe
qu’ils allaient livrer en Égypte.
Alors Juda dit à ses frères :
« Quel profit aurions-nous à tuer notre frère
et à dissimuler sa mort ?
Vendons-le plutôt aux Ismaélites
et ne portons pas la main sur lui,
car il est notre frère,
notre propre chair. »
Ses frères l’écoutèrent.
Des marchands madianites qui passaient par là
retirèrent Joseph de la citerne,
ils le vendirent pour vingt pièces d’argent aux Ismaélites,
et ceux-ci l’emmenèrent en Égypte.
Cherchez le Seigneur et sa puissance,
souvenez-vous des merveilles qu’il a faites,
vous, la race d’Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu’il a choisis.
Il appela sur le pays la famine,
le privant de toute ressource.
Mais devant eux il envoya un homme,
Joseph, qui fut vendu comme esclave.
On lui met aux pieds des entraves,
on lui passe des fers au cou ;
il souffrait pour la parole du Seigneur,
jusqu’au jour où s’accomplit sa prédiction.
Le roi ordonne qu’il soit relâché,
le maître des peuples, qu’il soit libéré.
Il fait de lui le chef de sa maison,
le maître de tous ses biens.
En ce temps-là,
Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple :
« Écoutez cette parabole :
Un homme était propriétaire d’un domaine ;
il planta une vigne,
l’entoura d’une clôture,
y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde.
Puis il loua cette vigne à des vignerons,
et partit en voyage.
Quand arriva le temps des fruits,
il envoya ses serviteurs auprès des vignerons
pour se faire remettre le produit de sa vigne.
Mais les vignerons se saisirent des serviteurs,
frappèrent l’un,
tuèrent l’autre,
lapidèrent le troisième.
De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs
plus nombreux que les premiers ;
mais on les traita de la même façon.
Finalement, il leur envoya son fils,
en se disant :
“Ils respecteront mon fils.”
Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux :
“Voici l’héritier : venez ! tuons-le,
nous aurons son héritage !”
Ils se saisirent de lui,
le jetèrent hors de la vigne
et le tuèrent.
Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra,
que fera-t-il à ces vignerons ? »
On lui répond :
« Ces misérables, il les fera périr misérablement.
Il louera la vigne à d’autres vignerons,
qui lui en remettront le produit en temps voulu. »
Jésus leur dit :
« N’avez-vous jamais lu dans les Écritures :
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux !
Aussi, je vous le dis :
Le royaume de Dieu vous sera enlevé
pour être donné à une nation
qui lui fera produire ses fruits. »
En entendant les paraboles de Jésus,
les grands prêtres et les pharisiens
avaient bien compris qu’il parlait d’eux.
Tout en cherchant à l’arrêter,
ils eurent peur des foules,
parce qu’elles le tenaient pour un prophète.
La parabole est certainement dure à entendre pour les grands prêtres et les anciens. Le langage codé est relativement clair : la vigne, c’est le peuple d’Israël, planté par le vigneron, Dieu lui-même. Ils sont eux, grands prêtres et anciens, les vignerons, chargés de guider le peuple et de lui faire porter du fruit. Mais ils ont tué les envoyés, c’est-à-dire les prophètes, et s’apprêtent à tuer le fils, Jésus. La parabole proposée par Jésus les oblige à formuler leur propre condamnation. Le problème est que, tout en ayant implicitement reconnu leur faute, le constat est tellement pénible, qu’ils le refusent tout en le confirmant : ils veulent tuer Jésus. Ils n’y parviennent pas aujourd’hui, mais nous savons que ce sera bientôt le cas. Le désir de meurtre est en réalité déjà la manifestation d’une culpabilité qui n’est pas assumée. Sans parvenir à ces extrémités, il sera pour nous intéressant de repérer les culpabilités que nous pouvons porter, de manière plus ou moins visible, pour apprendre à les résoudre ou à les assumer plus paisiblement, sans qu’elles soient refoulées et se transforment en violence et en refus de Dieu.
R. Pour toi Seigneur, le chant de notre cœur,
Tu es le Christ, l´Agneau vainqueur !
Les yeux fixés sur toi, en contemplant ta croix,
Nous t´acclamons Jésus Sauveur !
1. Un chemin s´ouvre sous nos pas,
Notre espérance en toi renaît,
J´avancerai sans crainte devant toi,
Dans la confiance et dans la paix !
2. Dans les épreuves et les combats,
Dans les périls, gardons la foi !
En tout cela, nous sommes les vainqueurs
Par Jésus Christ notre Sauveur !
3. Inscris en nous la loi d´amour,
En notre cœur la vérité !
Dans le secret, Seigneur enseigne-nous.
Que nous brûlions de charité !
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (A. Fleury)
© 2010, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
Dans l’appli Découvrir-Dieu, vous trouvez le parcours lancé par le père Sébastien Dehorter sur saint Paul, l’Eglise et la Croix à l’occasion de ce carême. Nous vous proposons aujourd’hui de découvrir la troisième étape qui au rythme d’une étape ou deux étapes par semaine nous emmènera jusqu’à jusqu’à Pâques. A vivre seul ou en petit groupe.
De manière analogue à la rencontre précédente, l’objectif de cette rencontre est de poser un « diagnostic » sur la situation des Églises de Galatie ? Que se passe-t-il ? Qu’est-ce que Paul en dit ?
Pour profiter au mieux de ce cette étape, voici la méthode proposée :
1. Se mettre dans une position d’écoute, en invoquant l’ES.
2. Lire les versets sur lesquels s’appuiera cette rencontre, à savoir les passages où Paul fait directement allusion à la situation de Galatie : Ga 1,6-7 ; 3,1-5 ; 4,8-11 ; 4,12-19 ; 5,2.7-12 ; 6,11-13. Qu’est-ce que je repère ? En quoi est-ce que je me sens concerné ?
3. Ecouter le podcast ou regarder la vidéo.
4. Faire les exercices suivant pour reconnaître l’influence de l’esprit du monde comme esprit de rivalité et de division :
5. Conclure par une petite prière à Dieu.
Vous pouvez poursuive le parcours dans l’application Découvrir-Dieu (en cliquant sur « Plus » puis « Parcours ») ou sur le site EmmanuelPlay en cliquant ici.
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