Venez, retournons vers le Seigneur !
il a blessé, mais il nous guérira ;
il a frappé, mais il nous soignera.
Après deux jours, il nous rendra la vie ;
il nous relèvera le troisième jour :
alors, nous vivrons devant sa face.
Efforçons-nous de connaître le Seigneur :
son lever est aussi sûr que l’aurore ;
il nous viendra comme la pluie,
l’ondée qui arrose la terre.
– Que ferai-je de toi, Éphraïm ?
Que ferai-je de toi, Juda ?
Votre fidélité, une brume du matin,
une rosée d’aurore qui s’en va.
Voilà pourquoi j’ai frappé par mes prophètes,
donné la mort par les paroles de ma bouche :
mon jugement jaillit comme la lumière.
Je veux la fidélité, non le sacrifice,
la connaissance de Dieu plus que les holocaustes.
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.
Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas,
tu n’acceptes pas d’holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.
Accorde à Sion le bonheur,
relève les murs de Jérusalem.
Alors tu accepteras de justes sacrifices,
oblations et holocaustes sur ton autel.
En ce temps-là,
à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes
et qui méprisaient les autres,
Jésus dit la parabole que voici :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier.
L’un était pharisien,
et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même :
“Mon Dieu, je te rends grâce
parce que je ne suis pas comme les autres hommes
– ils sont voleurs, injustes, adultères –,
ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine
et je verse le dixième de tout ce que je gagne.”
Le publicain, lui, se tenait à distance
et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ;
mais il se frappait la poitrine, en disant :
“Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !”
Je vous le déclare :
quand ce dernier redescendit dans sa maison,
c’est lui qui était devenu un homme juste,
plutôt que l’autre.
Qui s’élève sera abaissé ;
qui s’abaisse sera élevé. »
Nous insistons souvent dans la lecture de cette parabole sur les deux attitudes opposées de ces hommes. Effectivement Jésus caricature autant l’un que l’autre pour montrer deux attitudes diamétralement opposées, qui peuvent l’une et l’autre nous rejoindre. Mais nous ne nous attardons peut-être pas assez sur la conclusion de cette histoire : « c’est lui qui était devenu un homme juste ». Dans ce passage au temple il n’y a pas eu seulement une prière exprimée par l’un et l’autre de ces hommes : il y a eu une véritable action de Dieu. Le publicain, par son humilité, a pu laisser Dieu qui habite dans le Temple transformer son cœur, le justifier. Le publicain qui redescend du Temple est un homme transformé par Dieu. Dans l’orgueil du cœur du Pharisien au contraire, Dieu n’a rien pu faire.
R. Ô Jésus Sauveur, cœur brûlant d’amour,
Nous te bénissons, toi la source de vie !
Gloire à toi, Seigneur,
De ton sein jaillit le fleuve d´eau vive.
1. Tu as pris nos pauvretés ,
Fils de Dieu, tu t’es livré.
Si nous mourons avec toi,
Avec toi nous vivrons !
2. Sur la croix tu as versé
L’eau et le sang du salut.
Qui boira l’eau de la vie
N´aura plus jamais soif.
3. Tu es l’agneau immolé
Crucifié pour nos péchés.
De ton cœur blessé jaillit
Ton amour infini.
4. Venez tous vous qui peinez,
Moi je vous soulagerai.
Demeurez en mon amour,
Vous trouverez la paix.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (A. Fleury)
© 2005, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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