En ces jours-là,
Dieu mit Abraham à l’épreuve.
Il lui dit :
« Abraham ! »
Celui-ci
répondit :
« Me voici ! »
Dieu dit :
« Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac,
va au pays de Moriah,
et là tu l’offriras en holocauste
sur la montagne que je t’indiquerai. »
Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué.
Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois ;
puis il lia son fils Isaac
et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.
Abraham étendit la main
et saisit le couteau pour immoler son fils.
Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit :
« Abraham ! Abraham ! »
Il répondit :
« Me voici ! »
L’ange lui dit :
« Ne porte pas la main sur le garçon !
Ne lui fais aucun mal !
Je sais maintenant que tu crains Dieu :
tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »
Abraham leva les yeux et vit un bélier
retenu par les cornes dans un buisson.
Il alla prendre le bélier
et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
Du ciel, l’ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham.
Il déclara :
« Je le jure par moi-même, oracle du Seigneur :
parce que tu as fait cela,
parce que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique,
je te comblerai de bénédictions,
je rendrai ta descendance aussi nombreuse
que les étoiles du ciel
et que le sable au bord de la mer,
et ta descendance occupera les places fortes de ses ennemis.
Puisque tu as écouté ma voix,
toutes les nations de la terre
s’adresseront l’une à l’autre la bénédiction
par le nom de ta descendance. »
Je crois, et je parlerai,
moi qui ai beaucoup souffert.
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?
Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple,
à l’entrée de la maison du Seigneur,
au milieu de Jérusalem !
Frères,
si Dieu est pour nous,
qui sera contre nous ?
Il n’a pas épargné son propre Fils,
mais il l’a livré pour nous tous :
comment pourrait-il, avec lui,
ne pas nous donner tout ?
Qui accusera ceux que Dieu a choisis ?
Dieu est celui qui rend juste :
alors, qui pourra condamner ?
Le Christ Jésus est mort ;
bien plus, il est ressuscité,
il est à la droite de Dieu,
il intercède pour nous.
En ce temps-là,
Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean,
et les emmena, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne.
Et il fut transfiguré devant eux.
Ses vêtements devinrent resplendissants,
d’une blancheur telle
que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille.
Élie leur apparut avec Moïse,
et tous deux s’entretenaient avec Jésus.
Pierre alors prend la parole
et dit à Jésus :
« Rabbi, il est bon que nous soyons ici !
Dressons donc trois tentes :
une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
De fait, Pierre ne savait que dire,
tant leur frayeur était grande.
Survint une nuée qui les couvrit de son ombre,
et de la nuée une voix se fit entendre :
« Celui-ci
est mon Fils bien-aimé :
écoutez-le ! »
Soudain, regardant tout autour,
ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.
Ils descendirent de la montagne,
et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu,
avant que le Fils de l’homme
soit ressuscité d’entre les morts.
Et ils restèrent fermement attachés à cette parole,
tout en se demandant entre eux ce que voulait dire :
« ressusciter d’entre les morts ».
Voilà une dizaine de jours que nous avons commencé ce temps du carême. Ce dimanche est une première étape importante dans ces quarante jours de cheminement. L’évangile de la Transfiguration est un encouragement à regarder vers l’objectif qui nous est fixé, alors que nous sommes engagés sur un chemin difficile ou exigeant. Comme les disciples nous avons vécu déjà de belles grâces mais nous nous sommes aussi engagés sur un chemin difficile. Jésus vient d’annoncer à ses disciples sa passion et sa résurrection. Ils peuvent être effrayés ou découragés sur ce chemin. Jésus leur fait voir un aperçu de sa gloire, de la résurrection, de la vie éternelle, qui leur redonne des forces sur ce chemin. Nous avons peut-être trouvé ces dix premiers jours de carême difficiles ou décourageants. Acceptons-nous aujourd’hui d’accueillir cette lumière que Jésus nous montre pour nous redonner force et courage sur ce chemin ?
1. Mon Seigneur, je crie vers toi,
Écoute ma voix,
Dans la nuit, écoute ma prière.
Tends l´oreille, entends monter
Le cri de mon cœur.
Ô Seigneur, si tu retiens les fautes, qui donc subsistera ?
Mais toi, tu pardonnes,
Ta miséricorde sans cesse me relève.
J´espère le Seigneur de toute mon âme,
J´attends sa Parole
Et j´espère en mon Dieu.
2. Dans la nuit, plus qu´un veilleur
Ne guette le jour,
Qu´un veilleur ne désire l´aurore,
Ô mon âme, espère en Dieu, attends le Seigneur.
Près de lui, tu trouveras la grâce,
Près de lui est l´amour.
Il est ton Salut,
C´est lui qui te sauve de toutes tes offenses
Espère le Seigneur, espère ô mon âme,
Attends sa parole et espère en ton Dieu.
Paroles et musique : B. Suijkerbuijk
Titre original (NL) : Uit de diepten
© 1992, Stichting Emmanuel Nederland, Postbus 95310, 2509 CH Den Haag
© 2003, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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