Le 2 février, 40 jours après Noël, l’Église célèbre la fête de la présentation de Jésus au temple. 

L’enfant Jésus entre incognito dans sa maison, ou plutôt dans la maison de son Père. Qui va le reconnaître ? Alors surgit de nulle part un vieil homme. Ce n’est pas un prêtre ou un lévite attaché au temple. C’est ce que nous appellerions aujourd’hui un laïc. Il s’appelle Syméon. Il appartient à ce peuple de pauvres qui attendent le Messie et qu’on appelle les anawims. C’est aussi un homme très charismatique. Il a reçu une monition du Saint-Esprit : « tu ne mourras pas sans voir vu le saint de Dieu, le Messie. » Ce jour-là, il pressent que l’heure est arrivée. Il va au temple et l’Esprit Saint lui donne de reconnaître prophétiquement dans le bébé Jésus le sauveur qu’Israël attend. Il s’approche alors de la sainte famille. Il admire le bébé et Marie lui permet de le prendre dans ses bras. Alors, il éclate de joie et s’écrie : 

« Maintenant, Souverain Maître, tu peux, selon ta parole, laisser ton serviteur s’en aller en paix ; car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples, lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple Israël » (Lc 2, 29-32). 

Lorsque Syméon s’efface, arrive une autre personne âgée. C’est une veuve nommée Anne qui fait aussi partie du « reste d’Israël ». En voyant l’enfant, elle loue Dieu et parle de lui à tous ceux attendent la délivrance de Jérusalem.