Frères,
pour ceux qui sont dans le Christ Jésus,
il n’y a plus de condamnation.
Car la loi de l’Esprit qui donne la vie dans le Christ Jésus
t’a libéré de la loi du péché et de la mort.
En effet, quand Dieu a envoyé son propre Fils
dans une condition charnelle semblable à celle des pécheurs
pour vaincre le péché,
il a fait ce que la loi de Moïse
ne pouvait pas faire à cause de la faiblesse humaine :
il a condamné le péché dans l’homme charnel.
Il voulait ainsi que l’exigence de la Loi s’accomplisse en nous,
dont la conduite n’est pas selon la chair mais selon l’Esprit.
En effet, ceux qui se conforment à la chair
tendent vers ce qui est charnel ;
ceux qui se conforment à l’Esprit
tendent vers ce qui est spirituel ;
et la chair tend vers la mort,
mais l’Esprit tend vers la vie et la paix.
Car la tendance de la chair est ennemie de Dieu,
elle ne se soumet pas à la loi de Dieu,
elle n’en est même pas capable.
Ceux qui sont sous l’emprise de la chair
ne peuvent pas plaire à Dieu.
Or, vous, vous n’êtes pas sous l’emprise de la chair,
mais sous celle de l’Esprit,
puisque l’Esprit de Dieu habite en vous.
Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas.
Mais si le Christ est en vous,
le corps, il est vrai, reste marqué par la mort à cause du péché,
mais l’Esprit vous fait vivre, puisque vous êtes devenus des justes.
Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts
habite en vous,
celui qui a ressuscité Jésus, le Christ, d’entre les morts
donnera aussi la vie à vos corps mortels
par son Esprit qui habite en vous.
Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C’est lui qui l’a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.
Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L’homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.
Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
Voici le peuple de ceux qui le cherchent !
Voici Jacob qui recherche ta face !
Un jour,
des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens
que Pilate avait fait massacrer,
mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient.
Jésus leur répondit :
« Pensez-vous que ces Galiléens
étaient de plus grands pécheurs
que tous les autres Galiléens,
pour avoir subi un tel sort ?
Eh bien, je vous dis : pas du tout !
Mais si vous ne vous convertissez pas,
vous périrez tous de même.
Et ces dix-huit personnes
tuées par la chute de la tour de Siloé,
pensez-vous qu’elles étaient plus coupables
que tous les autres habitants de Jérusalem ?
Eh bien, je vous dis : pas du tout !
Mais si vous ne vous convertissez pas,
vous périrez tous de même. »
Jésus disait encore cette parabole :
« Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne.
Il vint chercher du fruit sur ce figuier,
et n’en trouva pas.
Il dit alors à son vigneron :
“Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier,
et je n’en trouve pas.
Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?”
Mais le vigneron lui répondit :
“Maître, laisse-le encore cette année,
le temps que je bêche autour
pour y mettre du fumier.
Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir.
Sinon, tu le couperas.” »
Pourquoi le vigneron de la parabole refuse-t-il de couper son figuier stérile ? Pourquoi s’obstine-t-il à le garder alors qu’il épuise inutilement le sol ? C’est parce qu’il est attaché à ce figuier ; il l’aime. Le vigneron, c’est Jésus. Nous sommes, toi et moi, le figuier stérile. Nous sommes parfois stériles, à cause de nos replis sur nous-même, de nos infidélités et de nos lâchetés, mais Jésus s’obstine à prendre soin de nous. Il refuse que nous soyons coupés et jetés au feu, parce que nous comptons énormément à ses yeux. Il met tout en œuvre pour que nous puissions grandir et porter du fruit. Il est le jardinier qui arrose et qui met l’engrais en faisant abonder sur nous sa grâce. Il enlève les mauvaises herbes de nos péchés avec sa miséricorde, et quand vient le temps de la récolte, il se réjouit de cueillir les bons fruits de notre charité. Nous pouvons décider de lui donner accès au jardin de notre âme, ou de lui fermer la porte. C’est la liberté qu’il nous donne et il la respecte. En prenant des temps de solitude avec le Seigneur, donnons-lui la possibilité de cultiver notre jardin, pour qu’il se réjouisse d’y faire pousser des fruits nouveaux.
1. Que mon Esprit soit sur vous,
que votre joie soit parfaite (bis)
Demeurez en mon amour, gardez mon commandement,
Celui qui demeure en moi portera beaucoup de fruits.
2. Ce qu’au Père vous demandez
en mon nom il vous le donne (bis)
Demandez et vous recevrez, votre joie sera parfaite,
Par l’Esprit de vérité, allez et portez du fruit.
3. C’est moi qui vous ai choisis,
de moi vous serez témoins (bis)
Ma parole est vérité, je suis le chemin de vie.
Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres.
Paroles et musique : C.-E. Hauguel
© 1978, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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