Frères,
je n’ai pas honte de l’Évangile,
car il est puissance de Dieu
pour le salut de quiconque est devenu croyant,
le Juif d’abord, et le païen.
Dans cet Évangile se révèle la justice donnée par Dieu,
celle qui vient de la foi et conduit à la foi,
comme il est écrit :
Celui qui est juste par la foi, vivra.
Or la colère de Dieu se révèle du haut du ciel
contre toute impiété et contre toute injustice des hommes
qui, par leur injustice, font obstacle à la vérité.
En effet, ce que l’on peut connaître de Dieu
est clair pour eux,
car Dieu le leur a montré clairement.
Depuis la création du monde,
on peut voir avec l’intelligence, à travers les œuvres de Dieu,
ce qui de lui est invisible : sa puissance éternelle et sa divinité.
Ils n’ont donc pas d’excuse,
puisque, malgré leur connaissance de Dieu,
ils ne lui ont pas rendu la gloire et l’action de grâce
que l’on doit à Dieu.
Ils se sont laissé aller à des raisonnements sans valeur,
et les ténèbres ont rempli leurs cœurs privés d’intelligence.
Ces soi-disant sages sont devenus fous ;
ils ont échangé la gloire du Dieu impérissable
contre des idoles représentant l’être humain périssable
ou bien des volatiles, des quadrupèdes et des reptiles.
Voilà pourquoi, à cause des convoitises de leurs cœurs,
Dieu les a livrés à l’impureté,
de sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leur corps.
Ils ont échangé la vérité de Dieu contre le mensonge ;
ils ont vénéré la création et lui ont rendu un culte
plutôt qu’à son Créateur,
lui qui est béni éternellement. Amen.
Les cieux proclament la gloire de Dieu,
le firmament raconte l’ouvrage de ses mains.
Le jour au jour en livre le récit
et la nuit à la nuit en donne connaissance.
Pas de paroles dans ce récit,
pas de voix qui s’entende ;
mais sur toute la terre en paraît le message
et la nouvelle, aux limites du monde.
En ce temps-là,
pendant que Jésus parlait,
un pharisien l’invita pour le repas de midi.
Jésus entra chez lui et prit place.
Le pharisien fut étonné
en voyant qu’il n’avait pas fait d’abord les ablutions
précédant le repas.
Le Seigneur lui dit :
« Bien sûr, vous les pharisiens,
vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat,
mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis
de cupidité et de méchanceté.
Insensés ! Celui qui a fait l’extérieur
n’a-t-il pas fait aussi l’intérieur ?
Donnez plutôt en aumône ce que vous avez,
et alors tout sera pur pour vous. »
Cette invitation à un déjeuner est-elle un piège pour prendre Jésus en défaut ? L’atmosphère tendue du repas semble le confirmer. Si Jésus, le fils de Dieu omet le rituel d’ablutions, c’est parce qu’il n’a pas besoin de se purifier. Mais le pharisien malveillant interprète cette attitude comme une transgression de la loi, au lieu d’y reconnaître un signe qui révèle la pureté intérieure du messie de Dieu. Le différend qui oppose Jésus et les pharisiens n’a rien à voir avec des questions d’hygiène. C’est leur conception totalement différente de la pureté qui les divise. Celle des pharisiens est insensée. Pour se purifier, ils se fatiguent avec de nombreuses pratiques qui n’ont absolument aucune efficacité. Elles leur donnent une apparence irréprochable mais à l’intérieur d’eux-mêmes dominent la cupidité et la méchanceté. Jésus leur prescrit la pratique qui purifie l’homme de l’intérieur : « Donnez en aumône ce que vous avez ; alors tout sera pur pour vous ». La charité nous purifie en nous obligeant à dépasser notre égoïsme, notre paresse, nos rancunes. Pour Jésus, les cœurs sont purs, lorsqu’ils vivent en communion avec Dieu qui est amour. Pour que nous goûtions le bonheur des cœurs purs, réfléchissons à ce que nous pourrions donner en aumône aujourd’hui : un service, une offrande, un sourire… ?
R. Donne, Seigneur, donne le salut,
Donne, Seigneur, donne la victoire.
Relève-nous d’entre les morts,
Par Jésus, notre sauveur.
1. Voici le jour que fit le Seigneur,
Qu’il soit pour nous jour de fête et de joie.
Louange à Dieu, car il est bon,
Car éternel est son amour.
2. Appuyons-nous sur Dieu, le Seigneur,
Ne comptons pas sur les hommes puissants.
N’ayons pas peur, Dieu est pour nous,
Car éternel est son amour.
3. Clameurs de joie, clameurs de victoire,
Le Seigneur seul est ma force et mon chant.
Son bras puissant m’a défendu,
Car éternel est son amour.
4. Il est mon Dieu, en lui je vivrai.
J’annoncerai les actions du Seigneur.
Qu’il soit béni celui qui vient,
Car éternel est son amour.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (L.-E. de Labarthe)
D’après Ps 117
CD n°64
© 2018, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
Chers amis,
Nous sommes déjà au 3ème jour de la semaine missionnaire mondiale, occasion qui nous est donnée de soutenir les missions.
Nous vous proposons un parcours spécial, une école de la mission, pour, à la suite du Christ, découvrir différents aspects de l’appel missionnaire et se laisser brûler du désir de l’annoncer !
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