Frères,
vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage,
vous êtes concitoyens des saints,
vous êtes membres de la famille de Dieu,
car vous avez été intégrés dans la construction
qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ;
et la pierre angulaire, c’est le Christ Jésus lui-même.
En lui, toute la construction s’élève harmonieusement
pour devenir un temple saint dans le Seigneur.
En lui, vous êtes, vous aussi, des éléments d’une même construction
pour devenir une demeure de Dieu par l’Esprit Saint .
– Parole du Seigneur.
Louez le Seigneur, tous les peuples ;
fêtez-le, tous les pays !
Son amour envers nous s’est montré le plus fort ;
éternelle est la fidélité du Seigneur !
L’un des Douze, Thomas
(dont le nom signifie : Jumeau),
n’était pas avec eux
quand Jésus était venu.
Les autres disciples lui disaient :
« Nous avons vu le Seigneur ! »
Mais il leur déclara :
« Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous,
si je ne mets pas mon doigt à l’endroit des clous,
si je ne mets pas la main dans son côté,
non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard,
les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison,
et Thomas était avec eux.
Jésus vient,
alors que les portes étaient verrouillées,
et il était là au milieu d’eux.
Il dit :
« La paix soit avec vous ! »
Puis il dit à Thomas :
« Avance ton doigt ici, et vois mes mains ;
avance ta main, et mets-la dans mon côté :
cesse d’être incrédule,
sois croyant. »
Thomas lui dit alors :
« Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Jésus lui dit :
« Parce que tu m’as vu, tu crois.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
– Acclamons la parole de Dieu.
Nous aimons Thomas parce qu’il est l’archétype de l’humanité tentée : il nous ressemble ! Comme pour la femme devant le fruit défendu, sa fascination du toucher révèle son désir de saisir et de posséder. Ce n’est pas croire que Thomas veut, c’est contrôler. En plus, remarquons qu’il veut toucher non la chair ressuscitée, mais la chair transpercée, comme s’il refusait la victoire de la résurrection, qui le dépasse tant. Mais nous aimons Thomas aussi parce qu’il est l’archétype du pécheur reconnaissant humblement sa faute devant le Seigneur. Contrairement à ce que l’art a véhiculé et malgré l’invitation du Christ, il ne semble pas que Thomas ait effectivement touché les plaies du Christ. En le contemplant, il a émis une des plus belles déclarations de foi que nous propose l’Évangile. Son expérience nous est relatée pour enrichir la nôtre, qui peut la dépasser car nous ne voyons pas Jésus, à qui nous pouvons dire avec Thomas « Mon Seigneur et mon Dieu », et être ainsi bienheureux en ce jour.
Jésus, Jésus,
Mon Dieu je t’adore.
Jésus, Jésus,
Reçois ma prière.
Jésus, je te loue, en présence des anges.
Jésus, Jésus, mon Dieu, mon Seigneur.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (G. Creaton)
Titre original (EN) : Jesus, I want to adore you
© 2005, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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