Écoutez la parole du Seigneur,
vous qui êtes pareils aux chefs de Sodome !
Prêtez l’oreille à l’enseignement de notre Dieu,
vous, peuple de Gomorrhe !
Lavez-vous, purifiez-vous,
ôtez de ma vue vos actions mauvaises,
cessez de faire le mal.
Apprenez à faire le bien :
recherchez le droit,
mettez au pas l’oppresseur,
rendez justice à l’orphelin,
défendez la cause de la veuve.
Venez, et discutons – dit le Seigneur.
Si vos péchés sont comme l’écarlate,
ils deviendront aussi blancs que neige.
S’ils sont rouges comme le vermillon,
ils deviendront comme de la laine.
Si vous consentez à m’obéir,
les bonnes choses du pays, vous les mangerez ;
mais si vous refusez, si vous vous obstinez,
c’est l’épée qui vous mangera.
– Oui, la bouche du Seigneur a parlé.
« Écoute, mon peuple, je parle ;
Israël, je te prends à témoin.
Je ne t’accuse pas pour tes sacrifices ;
tes holocaustes sont toujours devant moi.
« Vais-je manger la chair des taureaux
et boire le sang des béliers ?
Offre à Dieu le sacrifice d’action de grâce,
accomplis tes vœux envers le Très-Haut.
« Qu’as-tu à réciter mes lois,
à garder mon alliance à la bouche,
toi qui n’aimes pas les reproches
et rejettes loin de toi mes paroles ?
« Voilà ce que tu fais ; garderai-je le silence ?
Penses-tu que je suis comme toi ?
Qui offre le sacrifice d’action de grâce,
celui-là me rend gloire. »
En ce temps-là,
Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples,
et il déclara :
« Les scribes et les pharisiens
enseignent dans la chaire de Moïse.
Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire,
faites-le et observez-le.
Mais n’agissez pas d’après leurs actes,
car ils disent et ne font pas.
Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter,
et ils en chargent les épaules des gens ;
mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens :
ils élargissent leurs phylactères
et rallongent leurs franges ;
ils aiment les places d’honneur dans les dîners,
les sièges d’honneur dans les synagogues
et les salutations sur les places publiques ;
ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.
Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi,
car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner,
et vous êtes tous frères.
Ne donnez à personne sur terre le nom de père,
car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.
Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres,
car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.
Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
Qui s’élèvera sera abaissé,
qui s’abaissera sera élevé. »
Ce texte est une leçon de Jésus pour tous ceux qui prêchent ou enseignent, mais ne croyons pas trop vite qu’il ne nous soit pas destiné. Nous tous, disciples de Jésus, baptisés, sommes appelés à lui rendre témoignage : un témoignage en actes et en paroles. S’il y a contradiction entre les deux, alors il y a un vrai risque de contre-témoignage et ce risque concerne chacun d’entre nous. Quels sont les fardeaux dont nous lions les gens par nos paroles ou nos jugements et dont nous nous exemptons dans le secret ou en cercle fermé ? Dans un petit retour sur nous-mêmes, essayons aujourd’hui de repérer si nos actes sont en contradiction avec nos paroles en quelque point. Et puisque nous sommes en carême, demandons la grâce de la conversion. Posons un petit acte pour entrer dans une plus grande cohérence de vie. L’enjeu est décisif : il s’agit ni plus ni moins du témoignage rendu ou non au Seigneur Jésus et à la vérité de l’évangile.
R. Père, Seigneur du ciel et de la terre,
Père, je proclame ta louange.
1. Ce que tu as caché aux sages
Et aux savants,
Père, tu l´as révélé aux tout-petits
Selon ton plaisir.
2. Oui, bienheureux les yeux qui voient
Ce que vous voyez.
Bien des rois et des prophètes auraient voulu voir
Ce que vous voyez.
3. Venez à moi, vous qui ployez
Sous le fardeau
Et je vous soulagerai car je suis doux
Et humble de cœur.
Paroles et musique : G. du Boullay
© 1988, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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