Tout grand prêtre est pris parmi les hommes ;
il est établi pour intervenir en faveur des hommes
dans leurs relations avec Dieu ;
il doit offrir des dons et des sacrifices pour les péchés.
Il est capable de compréhension
envers ceux qui commettent des fautes
par ignorance ou par égarement,
car il est, lui aussi, rempli de faiblesse ;
et, à cause de cette faiblesse,
il doit offrir des sacrifices pour ses propres péchés
comme pour ceux du peuple.
On ne s’attribue pas cet honneur à soi-même,
on est appelé par Dieu,
comme Aaron.
Il en est bien ainsi pour le Christ :
il ne s’est pas donné à lui-même
la gloire de devenir grand prêtre ;
il l’a reçue de Dieu, qui lui a dit :
Tu es mon Fils,
moi, aujourd’hui, je t’ai engendré,
car il lui dit aussi dans un autre psaume :
Tu es prêtre de l’ordre de Melkisédek
pour l’éternité.
Pendant les jours de sa vie dans la chair,
il offrit, avec un grand cri et dans les larmes,
des prières et des supplications
à Dieu qui pouvait le sauver de la mort,
et il fut exaucé
en raison de son grand respect.
Bien qu’il soit le Fils,
il apprit par ses souffrances l’obéissance
et, conduit à sa perfection,
il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent
la cause du salut éternel,
car Dieu l’a proclamé grand prêtre
de l’ordre de Melkisédek.
Oracle du Seigneur à mon seigneur :
« Siège à ma droite,
et je ferai de tes ennemis
le marchepied de ton trône. »
De Sion, le Seigneur te présente
le sceptre de ta force :
« Domine jusqu’au cœur de l’ennemi. »
Le jour où paraît ta puissance,
tu es prince, éblouissant de sainteté :
« Comme la rosée qui naît de l’aurore,
je t’ai engendré. »
Le Seigneur l’a juré
dans un serment irrévocable :
« Tu es prêtre à jamais
selon l’ordre du roi Melkisédek. »
En ce temps-là,
comme les disciples de Jean le Baptiste et les pharisiens jeûnaient,
on vint demander à Jésus :
« Pourquoi,
alors que les disciples de Jean et les disciples des Pharisiens jeûnent,
tes disciples ne jeûnent-ils pas ? »
Jésus leur dit :
« Les invités de la noce pourraient-ils jeûner,
pendant que l’Époux est avec eux ?
Tant qu’ils ont l’Époux avec eux,
ils ne peuvent pas jeûner.
Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ;
alors, ce jour-là, ils jeûneront.
Personne ne raccommode un vieux vêtement
avec une pièce d’étoffe neuve ;
autrement le morceau neuf ajouté tire sur le vieux tissu
et la déchirure s’agrandit.
Ou encore, personne ne met du vin nouveau
dans de vieilles outres ;
car alors, le vin fera éclater les outres,
et l’on perd à la fois le vin et les outres.
À vin nouveau, outres neuves. »
Bien que l’on revienne chez Marc, alors que l’Évangile d’hier était de Jean, l’image des noces est de nouveau exploitée. Laissons la nous éclairer. Jésus se désigne comme étant l’Époux. Que cela peut-il donc signifier ? Cela révèle sa divinité : de nombreux passages de l’Ancien Testament présentent Dieu comme l’époux. Cela révèle son amour : un amour infini, gratuit, fidèle, éternel ; un amour de don qui engage toute la personne. Un amour de désir aussi – n’oublions pas combien le Christ nous désire ! Cela révèle son salut : le Christ ne nous sauve pas en surplomb, mais en épousant notre nature humaine pour qu’elle épouse la nature divine. Autrement dit, le Christ permet de vivre l’alliance avec Dieu. Il fait de nous plus encore que ses interlocuteurs : il nous donne de partager sa propre vie, d’œuvrer de ses propres œuvres. Quelle immense dignité ! Bien sûr, cela exige un renouvellement de tout notre être. Laissons-le s’opérer en nous. Reçois nos vies, Seigneur, et rends nous fidèles à ton alliance.
R. Louez Dieu dans son temple saint !
Louez-le au ciel de sa puissance !
Louez Dieu selon sa grandeur !
Acclamez le Seigneur,
Lui, le Dieu vivant ;
Par la louange, chantez son nom !
Devant Dieu, dansez de joie !
1. Louez le nom du Seigneur dans les cieux,
Vous tous, vous ses anges !
Soleil et lune, astres de la lumière,
Tous les univers !
2. Rois de la terre, exaltez le Seigneur,
Vous tous, vous les peuples !
Enfants, vieillards, jeunes gens, jeunes filles,
Vous tous, louez-le !
3. Chantez un chant nouveau pour le Seigneur,
Vous tous, ses fidèles !
En Israël, joie pour son créateur,
Joie pour notre Roi !
4. Dansez pour louer le nom du Seigneur,
Vous tous, enfants de Sion !
Jouez pour lui, tambourins et cithares,
Tous les instruments !
Paroles et musique : M.-M. Turbet-Delof – Harmonisation : F. Ollivier
© 2024, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
Chers amis,
La lettre Souffle de cette semaine nous invite à transformer nos échecs sous le regard de Dieu.
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Bonne semaine avec Dieu !
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