Il est droit, le chemin du juste ;
toi qui es droit, tu aplanis le sentier du juste.
Oui, sur le chemin de tes jugements,
Seigneur, nous t’espérons.
Dire ton nom, faire mémoire de toi,
c’est le désir de l’âme.
Mon âme, la nuit, te désire,
et mon esprit, au fond de moi, te guette dès l’aurore.
Quand s’exercent tes jugements sur la terre,
les habitants du monde apprennent la justice.
Seigneur, tu nous assures la paix :
dans toutes nos œuvres, toi-même agis pour nous.
Seigneur, dans la détresse on a recours à toi ;
quand tu envoies un châtiment,
on s’efforce de le conjurer.
Nous étions devant toi, Seigneur,
comme la femme enceinte sur le point d’enfanter,
qui se tord et crie dans les douleurs.
Nous avons conçu, nous avons été dans les douleurs,
mais nous n’avons enfanté que du vent :
nous n’apportons pas le salut à la terre,
nul habitant du monde ne vient à la vie.
Tes morts revivront,
leurs cadavres se lèveront.
Ils se réveilleront, crieront de joie,
ceux qui demeurent dans la poussière,
car ta rosée, Seigneur, est rosée de lumière,
et le pays des ombres redonnera la vie.
Toi, Seigneur, tu es là pour toujours ;
d’âge en âge on fera mémoire de toi.
Toi, tu montreras ta tendresse pour Sion ;
il est temps de la prendre en pitié : l’heure est venue.
Tes serviteurs ont pitié de ses ruines,
ils aiment jusqu’à sa poussière.
Les nations craindront le nom du Seigneur,
et tous les rois de la terre, sa gloire :
quand le Seigneur rebâtira Sion,
quand il apparaîtra dans sa gloire,
il se tournera vers la prière du spolié,
il n’aura pas méprisé sa prière.
Que cela soit écrit pour l’âge à venir,
et le peuple à nouveau créé chantera son Dieu :
« Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur s’est penché ;
du ciel, il regarde la terre
pour entendre la plainte des captifs
et libérer ceux qui devaient mourir. »
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit :
« Venez à moi,
vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug,
devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter,
et mon fardeau, léger. »
Alors que beaucoup commencent ou envisagent prochainement une période de vacances, les paroles de l’évangile d’aujourd’hui viennent résonner d’une manière particulière. Jésus nous invite, par deux fois, au repos : « je vous procurerai le repos … vous trouverez le repos pour votre âme ». C’est une bonne nouvelle ! Le repos est une grâce à demander et à rechercher. Nous voyons particulièrement aujourd’hui des personnes fatiguées voire épuisées, et peut-être le sommes-nous aussi. Ce repos, nous le savons bien, ne se trouvera pas seulement dans l’inactivité physique ou intellectuelle. Le repos que nous indique Jésus se goûte lorsque nous sommes avec Jésus, lorsque, auprès de lui, notre vie trouve tout son sens. Le repos se gagne lorsque nous déposons effectivement auprès de lui les soucis qui nous encombrent. Le repos est donné lorsque je dépose simplement mon cœur dans celui de Jésus pour qu’il vienne le toucher et l’apaiser. Comment puis-je, aujourd’hui, et au cours de cet été accueillir ce repos que Jésus veut m’offrir ?
R. Venez à moi, vous qui portez un fardeau.
Venez, vous tous qui peinez,
Et moi, je vous soulagerai.
Je suis le repos de vos âmes.
1. Mettez-vous à mon école,
Car je suis doux, je suis humble de cœur.
Prenez mon joug il est aisé
Et vous trouverez la paix.
Mon fardeau est léger !
2. Devant toi je tiens mon âme,
Comme un enfant dans les bras de sa mère.
Seigneur, mon âme espère en toi !
En silence et dans la foi,
J’espère le Seigneur !
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (M. Wittal)
Titre original (DE) : Kommt alle zu mir, die ihr beladen seid
© 2002, Gemeinschaft Emmanuel, Kolbergstraße 4-6, 84503 Altötting
© 2005, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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