Édition du

mercredi 05 janvier 2022

Première lecture

« Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous »
1 Jn 4, 11-18
Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés,
puisque Dieu nous a tellement aimés,
nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres.
Dieu, personne ne l’a jamais vu.
Mais si nous nous aimons les uns les autres,
Dieu demeure en nous,
et, en nous, son amour atteint la perfection.
Voici comment nous reconnaissons
que nous demeurons en lui
et lui en nous :
il nous a donné part à son Esprit.
Quant à nous, nous avons vu et nous attestons
que le Père a envoyé son Fils
comme Sauveur du monde.

Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu,
Dieu demeure en lui,
et lui en Dieu.
Et nous, nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous,
et nous y avons cru.
Dieu est amour :
qui demeure dans l’amour demeure en Dieu,
et Dieu demeure en lui.
Voici comment l’amour atteint, chez nous, sa perfection :
avoir de l’assurance au jour du jugement ;
comme Jésus, en effet, nous ne manquons pas
d’assurance en ce monde.
Il n’y a pas de crainte dans l’amour,
l’amour parfait bannit la crainte ;
car la crainte implique un châtiment,
et celui qui reste dans la crainte
n’a pas atteint la perfection de l’amour.

Psaume

71 (72), 1-2, 10-11, 12-13
R/ Tous les rois se prosterneront devant lui, tous les pays le serviront.

Dieu, donne au roi tes pouvoirs,
à ce fils de roi ta justice.
Qu’il gouverne ton peuple avec justice,
qu’il fasse droit aux malheureux !

Les rois de Tarsis et des Îles apporteront des présents.
Les rois de Saba et de Seba feront leur offrande.
Tous les rois se prosterneront devant lui,
tous les pays le serviront.

Il délivrera le pauvre qui appelle
et le malheureux sans recours.
Il aura souci du faible et du pauvre,
du pauvre dont il sauve la vie.

Évangile

Alléluia, Alléluia. Louange à toi, Jésus Christ, manifesté dans la chair, proclamé parmi les nations, reconnu dans le monde. Alléluia.
Mc 6, 45-52
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

Aussitôt après avoir nourri les cinq mille hommes,
Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque
et à le précéder sur l’autre rive, vers Bethsaïde,
pendant que lui-même renvoyait la foule.
Quand il les eut congédiés,
il s’en alla sur la montagne pour prier.
Le soir venu, la barque était au milieu de la mer
et lui, tout seul, à terre.
Voyant qu’ils peinaient à ramer,
car le vent leur était contraire,
il vient à eux vers la fin de la nuit
en marchant sur la mer,
et il voulait les dépasser.
En le voyant marcher sur la mer,
les disciples pensèrent que c’était un fantôme
et ils se mirent à pousser des cris.
Tous, en effet, l’avaient vu et ils étaient bouleversés.
Mais aussitôt Jésus parla avec eux et leur dit :
« Confiance ! c’est moi ; n’ayez pas peur ! »
Il monta ensuite avec eux dans la barque
et le vent tomba ;
et en eux-mêmes
ils étaient au comble de la stupeur,
car ils n’avaient rien compris au sujet des pains :
leur cœur était endurci.

Méditation

L’épisode d’aujourd’hui, où l’on voit Jésus marcher sur les eaux, fait suite à celui d’hier où Jésus avait multiplié les pains. L’enjeu, pour les disciples, n’est pas tant d’assister à un autre signe de la puissance de Jésus que d’accueillir la révélation qui a été donnée dans le miracle des pains. Pour l’instant, d’ailleurs, le test est peu concluant : « car ils n’avaient rien compris au sujet des pains ». Pourquoi ? Peut-être n’ont-ils pas pris le temps de la réflexion, peut-être se sont-ils laissés entraîner dans un enthousiasme superficiel, peut-être sont-ils passés très vite à autre chose. En manœuvrant leur barque dans la tempête, ils ont complètement oublié le geste de Jésus, quelques heures plus tôt. Ne serait-ce pas aussi un risque pour nous ? Nous avons célébré Noël il y a quelques jours et nous sommes revenus, bien vite, dans notre quotidien. N’aurions-nous pas oublié d’accueillir, en profondeur, cette présence de Dieu qui vient transformer notre vie ?

Méditation par le Père Alain de Boudemange

Chant du jour

Au grand large tu m’entraines

R. Au grand large tu m’entraînes,
Ta présence a dissipé ma nuit.
Je te loue mon roc et ma force,
Ô mon Dieu, le rempart de ma vie !
Au grand large tu m’entraînes,
Devant toi la ténèbre n’est plus !
Je te loue mon roc et ma force,
Ô mon Dieu, mon chemin, mon Salut !

1. Toi mon rocher, ma forteresse,
Tu es celui en qui je m’appuie.
Tu m’as sauvé des filets des ténèbres,
Et de la mort, tu m’as délivré !

2. Quand j’ai crié, dans la détresse,
Du fond des mers je t’ai appelé,
Tu m’as tiré des tréfonds de l’abîme,
Tu m’as saisi par ton bras puissant !

3. Tu me revêts de ta lumière,
Par ton amour tu me fortifies.
Seigneur je chante et je te loue sans cesse,
Et en tout lieu, je publie ton nom !

4. Pour toi mon Dieu, rien d’impossible,
Car tes chemins dépassent nos voies.
Avec toi seul je franchis les murailles,
Toi mon espoir, j’ai confiance en toi !

Paroles et musique : U. Hagemann


Titre original (DE) : Du führst mich hinaus ins Weite
Für D, A, CH : © 2010, APG 2010, Erzdiözese Wien, Wollzeile 2, 1010 Wien
© 2012, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris

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