Je fis au Seigneur mon Dieu cette prière et cette confession :
« Ah ! toi Seigneur, le Dieu grand et redoutable,
qui garde alliance et fidélité
à ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements,
nous avons péché,
nous avons commis l’iniquité,
nous avons fait le mal,
nous avons été rebelles,
nous nous sommes détournés
de tes commandements et de tes ordonnances.
Nous n’avons pas écouté tes serviteurs les prophètes,
qui ont parlé en ton nom
à nos rois, à nos princes, à nos pères,
à tout le peuple du pays.
À toi, Seigneur, la justice ;
à nous la honte au visage,
comme on le voit aujourd’hui pour les gens de Juda,
pour les habitants de Jérusalem et de tout Israël,
pour ceux qui sont près et pour ceux qui sont loin,
dans tous les pays où tu les as chassés,
à cause des infidélités qu’ils ont commises envers toi.
Seigneur, à nous la honte au visage,
à nos rois, à nos princes, à nos pères,
parce que nous avons péché contre toi.
Au Seigneur notre Dieu, la miséricorde et le pardon,
car nous nous sommes révoltés contre lui,
nous n’avons pas écouté la voix du Seigneur, notre Dieu,
car nous n’avons pas suivi les lois
qu’il nous proposait par ses serviteurs les prophètes. »
Combien de temps, Seigneur, durera ta colère ?
Ne retiens pas contre nous les péchés de nos ancêtres :
que nous vienne bientôt ta tendresse,
car nous sommes à bout de force !
Aide-nous, Dieu notre Sauveur,
pour la gloire de ton nom !
Délivre-nous, efface nos fautes,
pour la cause de ton nom !
Que monte en ta présence la plainte du captif !
Ton bras est fort : épargne ceux qui doivent mourir.
Et nous, ton peuple, le troupeau que tu conduis,
sans fin nous pourrons te rendre grâce.
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ;
ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés.
Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et l’on vous donnera :
c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante,
qui sera versée dans le pan de votre vêtement ;
car la mesure dont vous vous servez pour les autres
servira de mesure aussi pour vous. »
Le point de départ de cette parole de Jésus, si belle et si exigeante, est à nouveau l’agir et l’être du Père : sa miséricorde infinie. En nous conviant à être miséricordieux comme le Père, Jésus ne nous invite pas à trouver cette miséricorde en nous-mêmes et par nous-mêmes. Nous sommes beaucoup trop pauvres pour cela. Jésus nous invite à nous ouvrir à la miséricorde du Père, à la recevoir pour nous-mêmes d’abord, tout en nous laissant traverser par cette miséricorde pour qu’elle déborde sur les autres. Étant nous-mêmes bénéficiaires de cette miséricorde totalement gratuite et surabondante, comment pourrions-nous juger ou condamner les autres ? Comment pourrions-nous ne pas laisser l’amour que nous recevons déborder sur ceux qui nous entourent ? C’est alors comme un cercle vertueux qui s’instaure : plus nous laissons cet amour et cette miséricorde nous traverser et rejoindre les autres, plus nous les recevons encore et encore. Demandons aujourd’hui à Jésus la grâce de comprendre combien nous sommes bénéficiaires de la miséricorde, si pauvres que nous soyons ; demandons-lui surtout la grâce d’ouvrir les gros verrous qui ferment encore souvent notre cœur à ce débordement d’amour pour pouvoir entrer dans ce beau cercle vertueux.
R. En Dieu seul, mon âme se repose ;
En lui mon salut et ma force.
Il est mon rocher, mon espoir, ma citadelle ;
Avec lui je ne peux pas chanceler.
En Dieu seul, mon âme se repose ;
En lui mon salut et ma force.
Il est mon rocher, mon espoir, ma citadelle ;
Près de lui je ne crains aucun mal.
1. Ô mon peuple, mets ta foi dans le Seigneur,
En toute chose, en tout temps.
Près de lui épanche ton cœur,
Confie-lui toute ta vie ;
Car la force est à Dieu,
En lui mon abri.
2. Aux richesses, ne liez pas votre cœur,
Brûlant pour elles en vains désirs ;
Devant Dieu, elles comptent pour rien,
Un souffle sur la balance,
Car il voit nos besoins,
Il prend soin de nous.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (M. Wittal)
Titre original (DE) : Bei Gott allein kommt mein Herz zur Ruh
© 1991, Gemeinschaft Emmanuel, Kolbergstraße 4-6, 84503 Altötting
© 1994, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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